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Le chèque énergie 2023 élargi à plus de foyers
information fournie par Boursorama avec LabSense 03/10/2022 à 08:00

Le ministre de l’Économie a annoncé début septembre que la possibilité de l’élargissement du nombre de foyers bénéficiaires du chèque énergie serait débattue à l’Assemblée nationale sur le projet de budget pour 2023.

Le chèque énergie 2023 élargi à plus de foyers -iStock-HJBC

Le chèque énergie 2023 élargi à plus de foyers -iStock-HJBC

6 millions de bénéficiaires

Le chèque énergie est un dispositif mis en place pour amoindrir l’impact de l’augmentation du coût de l’énergie sur le budget des ménages les plus modestes. Instauré dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, ce dernier peut être utilisé pour régler les factures de chauffage ou participer au financement d’éventuels travaux de rénovation énergétique. Selon le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ce coup de pouce serait aujourd’hui perçu par six millions de Français, avec un montant moyen de 150 euros.

Contenir l’augmentation des coûts de l’énergie

Bruno Le Maire a confirmé début septembre les intentions du gouvernement, indiquant qu’en 2023, tous les Français continueraient à bénéficier d'une forme amoindrie de « bouclier tarifaire » sur les prix de l’énergie. « On ne va pas faire d’usine à gaz », a indiqué le ministre, « ce sera le même principe pour tous ». Il a ajouté que l’augmentation prévue des prix du gaz et de l’électricité en 2023 concernerait toute la population française, et qu’elle serait contenue le plus possible, « dans la mesure de ce que nous permettent nos finances publiques ».

24 milliards d’euros

Selon les chiffres récents communiqués par Bercy, le « bouclier tarifaire » et les remises du gouvernement sur le prix du carburant ont coûté 24 milliards d’euros à l’État à l’automne 2021. Le ministre de l’Économie a précisé que, sans le bouclier tarifaire, la facture moyenne d’électricité des foyers français augmenterait de 120 euros par mois et la facture de gaz de 180 euros par mois en janvier 2023.

Une participation des opérateurs énergétiques ?

Concernant l’éventuelle participation des opérateurs énergétiques qui profiteraient de l’inflation des prix de l’énergie, Bruno Le Maire a précisé que cette proposition soutenue conjointement par la France et l’Allemagne n'était « ni le statu quo, ni une taxe exceptionnelle ». Il a également expliqué qu’un mécanisme européen d’ajustement du marché était en train d’être mis en place, avec pour objectif premier de pousser les énergéticiens à investir dans les énergies renouvelables en échange d’une garantie de prix. En cas d’explosion des prix et d’accroissement soudain des bénéfices, les entreprises devraient reverser le trop-perçu. Le mécanisme, déjà en place à l’échelle nationale, devrait, selon le ministre de l’Économie, permettre à l’État de récupérer huit milliards d'euros en 2022. Pour les entreprises qui ne font pas partie du champ énergétique, comme les banques ou les assureurs, Bruno Le Maire indique ne pas exclure l'idée d'une « participation ». Le ministre a ainsi ouvertement appelé les entreprises « qui ont la possibilité financière d’aider les ménages dans ces circonstances difficiles » à le faire.

2 commentaires

  • 03 octobre 14:29

    La solidarité à sens unique ça s'appelle du racket ?


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