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La veuve de l’ermite des Alpes n’hérite pas de ses chalets
information fournie par Le Figaro 18/12/2016 à 15:03

L’agent immobilier quadragénaire qui avait épousé, peu avant son décès, un agriculteur de 67 ans, pensait récupérer son beau patrimoine immobilier. Mais la justice confirme qu’elle a été déshéritée au profit d’anciens locataires.

La veuve de Marcel Amphoux, surnommé «l’ermite des Alpes», reste pour l’instant privée de son héritage, la justice ayant décidé de ne pas donner suite à sa plainte pour escroquerie après la découverte du testament de son mari qui la déshéritait, a-t-on appris ce week-end auprès du parquet de Gap. Selon la juge d’instruction chargée de l’enquête, «si Marcel Amphoux a manifestement été très sollicité par son entourage, il reste difficile de caractériser d’éventuels abus comme des manœuvres frauduleuses révélant une escroquerie», a précisé le procureur à Gap Raphaël Balland. L’ordonnance de non-lieu, prononcée le 12 décembre, a été révélée samedi par le Dauphiné Libéré .

» À lire aussi: Des chalets si douillets... et si chers

Marcel Amphoux, agriculteur haut-alpin mort dans un accident de la route en novembre 2012, avait épousé en septembre 2011 Sandrine Devillard, un agent immobilier parisien de 25 ans sa cadette. Leur mariage avait été célébré sous les huées des habitants de Puy-Saint-Pierre (Hautes-Alpes) qui soupçonnaient sa nouvelle femme de convoiter sa fortune. Marcel Amphoux possédait plusieurs propriétés dans la station de ski de Serre-Chevalier.

Testament manuscrit au dos d’un courrier

Après la mort de M. Amphoux, un testament manuscrit et écrit au dos d’un courrier avait été trouvé. Le défunt y privait son épouse des chalets qu’il louait depuis plusieurs années à titre gracieux à son entourage. Selon le Dauphiné Libéré , il avait légué à chacun de ses locataires le bien qu’il habitait et le reste à une autre personne, qui n’était pas son épouse. Après la découverte du testament, cette dernière et l’entourage de M. Amphoux avaient déposé des plaintes croisées, chaque camp accusant l’autre d’abus de faiblesse sur le sexagénaire.

Après enquête, le parquet avait classé les plaintes sans suite «pour infraction insuffisamment caractérisée». Mme Devillard avait à nouveau déposé plainte, avec constitution de partie civile, afin d’obliger le parquet à ouvrir une information judiciaire pour «escroquerie, abus de faiblesse et faux et usage de faux». «L’ordonnance confirme qu’au regard des investigations graphologiques et des expertises en écriture, le testament est de sa main», a ajouté M. Balland. «Pour qu’il y ait abus de faiblesse, encore faut-il aussi prouver la faiblesse. Les preuves n’ont pas permis de le dire», a-t-il dit.

2 commentaires

  • 19 décembre 09:56

    "L'amour m'est venu par hasard quand je suis monté dans sa jaguar..."


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