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information fournie par Boursorama avec LabSense•03/09/2020 à 08:30
Les cours de la valeur refuge ont explosé en août, malgré une forte baisse de la demande. L’or pulvérise les records : la valeur refuge par excellence a dépassé début août son plus haut prix historique de septembre 2011, en franchissant la barre symbolique des 2 000 dollars l’once. En janvier 2020, une once valait 1 525 dollars. L’or affiche une progression de 33 % en 2020, une performance paradoxale, car la demande, elle, a fortement baissé au deuxième trimestre.
iStock-ayala_studio
Les investisseurs se ruent vers la valeur refuge
La pandémie a solidement impacté la demande d’or au deuxième trimestre de l’année. Boudé par les consommateurs, le métal précieux a cependant été soutenu par les investisseurs financiers, engagés dans une véritable ruée vers l’or. L’engouement des investisseurs a fait grimper les cours, jusqu’à leur faire atteindre des sommets. Le dernier rapport du Conseil Mondial de l’or (CMO) porte sur le deuxième trimestre, période qui précède la flambée spectaculaire du mois d’août, mais au cours de laquelle les cours avaient considérablement augmenté, malgré une désaffection du marché. « La réponse mondiale à la pandémie par les Banques centrales et les gouvernements, sous la forme de baisses de taux et d’injections massives de liquidités, a alimenté des flux records dans les ETFs adossés à l’or », expliquent les auteurs du rapport, ce « qui a contribué à faire monter le cours » du précieux métal.
Une baisse fulgurante de la demande
Si les produits financiers explosent, la demande des consommateurs, elle, a dégringolé au cours du deuxième trimestre. La pandémie, les mesures de confinement et la crise économique ont logiquement impacté la consommation et donc la demande en or dans tous les pays du monde. Le rapport du CMO indique notamment que, dans le secteur de la joaillerie en Inde, la consommation d’or a été divisée par quatre entre avril et juin sur un an et a baissé d’un tiers en Chine. Ces deux pays représentent habituellement 50 % de ce segment de marché. Les Banques centrales ont quant à elles divisé leurs achats d’or par deux sur un an par rapport à 2019 — le rapport précise cependant que cette proportion est à relativiser, dans la mesure où l’année 2019 avait été « exceptionnelle » sur ce plan. Le volume de la demande industrielle a chuté de 18 % par rapport au deuxième trimestre 2019. La pandémie a également impacté la production d’or. Le secteur minier a subi une forte baisse d’activité et des fermetures ponctuelles ou prolongées dans de nombreux pays producteurs.
Le spectre de la stagflation
La hausse du prix de l’or inquiète les milieux financiers qui voient poindre le spectre de la stagflation. La combinaison de croissance lente et d’inflation croissante pourrait en effet s’installer dans certains pays développés. Les marchés financiers attendaient avec impatience le discours de la Fed, le 27 août dernier sur les orientations économiques des États-Unis, où l’inflation a atteint les 1,5 % ces derniers mois. Le président de la Banque centrale fédérale, Jerome Powell, a indiqué un assouplissement de la politique monétaire. L’inflation pourra rester au-dessus de l’objectif de 2,0 % « pendant un certain temps », avant que la Fed n’augmente les taux d’intérêt pour la contenir. Cette souplesse devrait en théorie stimuler la création d’emplois aux États-Unis et profiter aux foyers impactés par la crise économique. D’autres banques centrales pourraient suivre cette stratégie dans les prochaines semaines.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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