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La fin des chaudières au fioul reportée à la mi-2022
information fournie par Le Figaro 05/06/2021 à 07:00

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

(Crédits photo : Adobe Stock - )

Prévue à l'origine pour le 1er janvier 2022, la sortie du chauffage au fioul à cette nouvelle date, concerne aussi bien les logements anciens que neufs.

C'est une discrète annonce, qui concerne plus de 3 millions de particuliers, qui est passée inaperçue cette semaine. La fin des chaudières au fioul a été reportée. Prévue initialement le 1er juillet 2021 dans le neuf et le 1er janvier 2022 dans l'ancien, cette mesure a été repoussée à la mi-2022, date à laquelle le décret, qui sera transmis « très prochainement » au Conseil d'État, entrera en vigueur, a annoncé la ministre de la Transition écologique.

Cette nouvelle date vaut tant pour les nouvelles constructions que pour les anciennes. « (Le texte) prévoit des possibilités de dérogations pour certains cas puisqu'il peut arriver qu'il y ait des difficultés, des impossibilités techniques ou des coûts excessifs », a déclaré Barbara Pompili qui était auditionnée jeudi à l'Assemblée nationale (voir le tweet ci-dessous). Mais, afin de rassurer les propriétaires de chaudières au fioul, la ministre assure que ce décret « n'interdira pas les réparations des installations existantes ». Concrètement, l'idée n'est pas de forcer les ménages à changer leur chaudière si elle fonctionne encore mais de les obliger à changer de mode de chauffage en cas de panne définitive.

Mais l'opération n'est pas toujours aisée car ces chaudières sont souvent installées dans des maisons anciennes en zone rurale. Et qui dit «zone rurale», peut vouloir dire pas de gaz de ville. Ce qui hypothèque l'installation d'un chauffage au gaz. Ou un débit électrique limité. Ce qui rend compliqué celle d'une pompe à chaleur. Reste les pompes à chaleur hybrides ou les chaudières à bûches ou granulés. Mais là, c'est l'espace qui manquera car il faut souvent une pièce pour stocker le bois. Dans ces cas, «marginaux» selon Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement, le décret prévoit que l'interdiction ne sera « pas applicable ».

Pour ceux qui devront changer de système de chauffage, le gouvernement compte mettre en avant un argument financier: une chaudière au fioul coûte deux à trois plus cher qu'une pompe à chaleur ou qu'un chauffage au gaz ou une chaudière à granulés. Et à surface égale, si la consommation de fioul est légèrement inférieure à celle d'électricité (15 euros le m² contre 16), elle est supérieure à celle de gaz (11 euros).

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