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La fièvre des travaux risque de remplacer la frénésie immobilière
information fournie par Le Figaro 19/01/2022 à 08:45

(Crédits photo : Unsplash - Anaya Katlego )

(Crédits photo : Unsplash - Anaya Katlego )

Après une année 2021 record en termes de ventes, une récente étude entrevoit une accalmie sur ce front mais une frénésie côté travaux.

À en croire Alain Tourdjman, directeur Études et Prospective du Groupe BPCE (Banques populaires, Caisses d'épargne), la fièvre immobilière que le pays a connu en 2021 aurait déjà connu son pic épidémique. Comme tous les observateurs, il note que l'année dernière a enregistré un niveau inégalé de transactions (1,2 million) et ce qui est encore plus remarquable à ses yeux, un taux de rotation de ce parc immobilier a dépassé pour la première fois les 3%. Et les Français restent plus convaincus que jamais (à 63%) que l'immobilier est le placement le plus intéressant sur le long terme.

Ceci étant dit, Alain Tourdjman constate désormais, «au-delà d'un effet de saisonnalité, un recul significatif des projets» . Les baromètres BPCE indiquent ainsi depuis novembre dernier une chute sensible des projets d'achat immobiliers surtout pour les résidences principales mais également, dans une moindre mesure, pour les investissements locatifs . Les projets de vente restent quant à eux plus stables.

Moins de projets chez les modestes et les plus de 55 ans

Dans le détail, la banque remarque que certains profils spécifiques expliquent ce recul. Les projets d'achat des ménages modestes impactés par les restrictions du crédit et craignant peut-être pour l'avenir, sont ainsi en net recul comme ceux émanant du Nord, de l'Est et du Bassin parisien. A contrario, la région parisienne et les zones littorales maintiennent leurs envies. L'étude relève également que les plus de 55 ans sont moins présents tandis que les jeunes (18-34 ans) et les ménages aisés affichent des projets en nette baisse mais à un niveau toujours élevé. Par ailleurs, la perception du marché semble évoluer puisque 42% des sondés estimaient en novembre dernier que l'année était propice à la vente (contre 37% six mois auparavant) tandis que 36% pensaient que c'était le moment d'acheter (contre 39%, 6 mois plus tôt).

Des envies de travaux plus que d'immobilier ou de voiture

S'il semble y avoir moins de Français qui devraient concrétiser un projet immobilier en 2022, l'envie de faire des travaux et d'aménager son logement n'a jamais été aussi forte (voir graphique ci-dessus) . Pas moins de 80% des propriétaires envisagent au moins un type de travaux dans les 5 ans qui viennent. Une envie d'autant plus forte s'ils sont jeunes, appartenant à une catégorie socioprofessionnelle supérieure et possédant une maison.

Une situation qui devrait être amenée à perdurer car cette demande de qualité de l'habitat répond à la fois à un besoin de qualité de vie, de sécurité et à une adaptation au télétravail. Par ailleurs, la montée en puissance du DPE est également un moteur important pour pousser à la rénovation aussi bien pour la résidence principale que pour les biens locatifs.

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