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La situation des seniors sans emploi, qui font face, plus encore que les autres, au chômage de longue durée, à la paupérisation et à la précarisation, inquiète au plus haut sommet de l’État. A fortiori alors que s’engage la réforme des retraites qui encourage fortement à travailler plus longtemps. Un rapport de la Cour des comptes-rendus publics début octobre tire en effet la sonnette d’alarme et avance des recommandations pour se saisir du problème. La juridiction financière met en garde par ailleurs contre les départs anticipés à la retraite très coûteux pour l’État.
iStock-Dean Mitchell
Les seniors plus marqués par le chômage de longue durée
Après un rapport sénatorial pointant les « difficultés persistantes du taux d’emploi des seniors » rendu le 8 octobre dernier, c’est au tour du président de la Cour des comptes Didier Migaud, dans un rapport remis au Premier ministre en juillet et rendu public le 10 octobre, d’alerter le gouvernement sur la question. Le problème n’est pas nouveau, mais semble encore s’aggraver, comme l’attestent les chiffres révélés par la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) en mars dernier. En 2018, ce sont 60,2 % des 55 ans et plus qui étaient au chômage depuis au moins un an, contre 41,8 % pour l’ensemble des chômeurs âgés de 15 à 64 ans. D’après les chiffres de l’Insee communiqués dans le rapport de la Cour des comptes, le nombre de chômeurs de plus 50 ans a doublé depuis la crise de 2008 (554 000 au premier trimestre 2019), et même triplé pour ceux de la seule catégorie A (916 400). Et les périodes de chômage pour ces seniors ne cessent de s’allonger. Elles étaient ainsi en 2018 de 673 jours en moyenne contre 388 pour les autres chômeurs.
Une précarisation croissante
Corollaire à cette situation, les seniors sont alors de plus en plus nombreux à sombrer dans la pauvreté. Le rapport pointe « une forte augmentation des effectifs de la tranche d’âge des 60-64 ans parmi les bénéficiaires de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) et de l’allocation de solidarité spécifique (ASS). Pour ce qui concerne le RSA (Revenu de solidarité active), la proportion de bénéficiaires âgés de 60 à 64 ans a augmenté de 111 % en 10 ans. Et pour l’AAH (allocation pour adulte handicapé), l’augmentation est de 192 % depuis 2010 ! Ces aides ne suffisent toutefois pas à empêcher la grande précarité pour certains seniors en “zone grise”. Pour ces personnes qui ne sont “ni en emploi ni en retraite, (le taux de pauvreté) passe de plus de 72 % avant redistribution (de ces revenus de transfert) à 54 % après. Cette part reste toutefois très élevée, à un niveau supérieur à celui constaté pour les personnes sans emploi âgées de 25 à 52 ans (47 % après redistribution)”, explique la Cour des comptes. Didier Migaud pointe un “bilan décevant” des politiques d’emploi des seniors et recommande un meilleur chiffrage des phénomènes de basculement dans l’inactivité de ces populations dans la future réforme.
L’écueil des “départs anticipés”
La Cour des comptes s’inquiète également des départs anticipés. Elle détaille que ces départs ont été à l’origine de “près de 400 000 départs à la retraite, soit près d’un départ à la retraite sur deux”. Ces dispositifs auraient coûté, en 2016, 14 milliards d’euros de dépenses supplémentaires à l’État.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
lamouss1 ill faut espérer que mwnagg n'est pas sérieux .... pour ma part j'ai acheté mon premier ordinateur personnel en 1986 ou 1987 ... j'ai aujourd'hui 72 ans et je sais me servir parfaitement de mon Samsung 15" 6 Go dans lequel j'ai implanté moi même un disque SSD de 500 Go... faut pas prendre les papy du bon dieu pour des canards sauvages
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