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L’inquiétude des Français face à l’inflation qui frôlera bientôt les 7 %
information fournie par Boursorama avec LabSense 17/07/2022 à 06:30

Selon les prévisions de l’Insee, l’inflation devrait atteindre les 7 % en France en septembre. Bien que les nouvelles mesures de soutien du gouvernement limitent le recul du pouvoir d’achat, les Français se montrent toutefois soucieux face à la montée des prix. Dans ce contexte, le taux d’épargne devrait rester élevé en 2022.

L’inquiétude des Français face à l’inflation qui frôlera bientôt les 7 % - iStock.com / natali_mis

L’inquiétude des Français face à l’inflation qui frôlera bientôt les 7 % - iStock.com / natali_mis

Une première depuis 1985

La guerre en Ukraine, la reprise économique post-COVID et les difficultés d’approvisionnement à l’échelle mondiale démultiplient les tensions sur les prix et le pouvoir d’achat des Français. Selon les estimations de l’Insee rendues publiques fin juin, l'inflation devrait continuer d’augmenter durant les prochains mois, pour atteindre les 7 % en septembre. La moyenne annuelle devrait ainsi se situer autour de 5,5 % en 2022, une première depuis 1985.

Un PIB en progression

Le tableau n’est cependant pas aussi sombre qu’il y paraît. À l’instar de la Banque de France, l’Insee estime qu’après un recul au premier trimestre, le PIB hexagonal devrait progresser de 2,3 % en 2022. Côté emploi, 260 000 postes seraient créés d’ici la fin de l’année, confirmant la vigueur retrouvée du marché de l’emploi. L’inflation devrait également impacter positivement les salaires. Si une nouvelle revalorisation automatique du SMIC est probable en août ou en octobre 2022, la hausse des prix jouera un rôle essentiel dans les renégociations salariales cette année. Après un recul au premier trimestre 2022, le revenu brut disponible des ménages devrait ainsi se redresser. L’Insee prévoit une augmentation de 4,1 % en euros courants fin 2022. L’impact de l’ensemble des mesures gouvernementales annoncées avant les législatives (revalorisation des retraites et des minima sociaux, reconduction de la « prime Macron » - dont l’adoption en l’état, faute de majorité absolue à l’Assemblée, reste incertaine - est évalué à 1 point par l’institut. L’allégement des prélèvements fiscaux, la suppression de la redevance audiovisuelle et de la taxe d’habitation devraient également permettre aux finances des ménages de respirer.

La crainte d’une dégradation prochaine

Sans surprise, les Français ne sont pas tous touchés de la même manière par la hausse des prix. En avril, les agriculteurs étaient davantage touchés (+1 point) que les cadres, de même que les professionnels vivant en milieu rural étaient plus impactés que les jeunes ou les habitants de l'agglomération parisienne. Dans ce contexte, l’Insee prévoit que le taux d’épargne demeure plus élevé qu’avant la pandémie, et ce, malgré la hausse générale des prix. Le maintien du taux d’épargne des particuliers s’expliquerait notamment par la crainte d’une dégradation prochaine. Selon un sondage réalisé en juin par le baromètre Ecoscope OpinionWay-Square pour « Les Echos » et Radio classique, près de 75 % des Français estimaient en juin que l'économie « va se dégrader dans les mois qui viennent ». À la même période, environ une personne sur deux (47 %) craignait une détérioration imminente de sa situation financière – un chiffre qui grimpe à 54 % sur la population des 50-64 ans.

5 commentaires

  • 17 juillet 14:08

    ZvR, qu'est ce que vous racontez : le prix de la ferrari a baissé de 1% dans l'indice des prix


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