Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

L’arbre blanc à Montpellier : un défi architectural
information fournie par Boursorama avec LabSense 11/08/2019 à 08:30

La « folie architecturale » dessinée par le japonais Fujimoto, et déjà symbole du Montpellier de demain, a été inauguré le 19 juin dernier après plus de 3 ans de travaux. Ses 112 logements et 193 terrasses sur les bords du Lez ont tous trouvé preneur malgré leur prix (5500 € le m² en moyenne). Véritable prouesse technique, le projet de 17 étages baptisé l’arbre blanc et mené à bien avec le concours d’architectes français comporte également un restaurant gastronomique, un centre d’art contemporain et un bar panoramique.

kodachrome25

kodachrome25

Architecture et nature

Difficile de passer à côté sans le voir. L’arbre blanc est planté là sur les rives du fleuve Lez, gigantesque, hérissé de ses innombrables balcons qui se jettent en tous sens. En plus d’être devenu le point culminant de Montpellier, le projet pharaonique de l’illustre architecte japonais Sou Fujimoto, lauréat de nombreuses distinctions (Architectural Review Award en 2005 ou encore Serpentine Gallery en 2013), en est aussi un emblème. L’emblème du mariage réussi entre nature et architecture, entre audace et tradition. Et entre Japon et méditerranée. « Je pense qu’il y a beaucoup de points communs entre le Japon et la France : l’Art, la tradition, le sens esthétique » résume l’architecte japonais au journal Ouest-France. « Ce que je garde à l’esprit lors de la réalisation de projets en France, c’est de respecter le contexte, l’histoire, la culture et le style de vie de chaque ville et de créer un beau mélange entre harmonie et nouveauté ». De fait, Fujimoto et les deux architectes français Manal Rachdi et Dimitri Roussel avec qui il a travaillé n’ont pas manqué de s’appuyer sur le climat méditerranéen pour imaginer ces terrasses longues et idéalement exposées. En plus d’offrir un lieu de vie dans le vide et un panorama magnifique, ces balcons permettent également de faire des économies d’énergie de 20 à 30 %, car « elles protègent la façade, le soleil ne tape pas et il n’est pas nécessaire de rafraîchir les appartements » explique Manal Rachdi. Il s’agit bien là d’une « architecture du climatique qui s’imprègne de son environnement » poursuit-il.

112 logements, un restaurant et un bar

En plus d’être une géniale « folie » issue de l’esprit de Fujimoto, l’arbre blanc est également une prouesse technique. Trois ans de travaux, 600 tonnes de charpente métallique, 15 corps de métier et 45 millions d’euros ont été nécessaires à la réalisation du projet. « C’est un travail considérable qui nous a permis d’utiliser 12 innovations techniques différentes, dans l’assemblage notamment » explique le maître d’ouvrage Cyril Meynadier. Les 112 logements construits, des 2 et 3 pièces sur les 6 premiers niveaux et des 4 et 5 pièces aux derniers étages, ont tous été vendus, jusqu’à 6000 € le m² pour les plus chers. Mais ce qui impressionne le plus dans l’édifice sont bien entendu les balcons en porte-à-faux dont certains seraient, selon les architectes, les plus longs du monde (7,5 mètres !). Posées sur des équerres métalliques, ces 193 « feuilles » accrochées à l’arbre blanc pourraient sembler fragiles mais peuvent pourtant supporter jusqu’à 350 kg par m². Un restaurant gastronomique tenu par le chef étoilé Charles Fontès et un centre d’art au rez-de-chaussée ainsi qu’un bar panoramique au dernier étage permettront aux non-résidents de profiter eux aussi de la « folie ».

A noter

Second et dernier projet réalisé dans le cadre du concours de « folies architecturales » organisé par la ville de Montpellier, l’arbre blanc a été soutenu par les promoteurs montpelliérains Promeo, Crédit Agricole Languedoc-Roussillon, Evolis et Opalia.

5 commentaires

  • 11 août 23:07

    Je veux bien croire que les balcons protègent du soleil en été, mais c'est sa seule qualité. Quelle mocheté, cet "arbre blanc"! :-(


Signaler le commentaire

Fermer