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Isolation à 1 € : une famille intoxiquée et toujours pas relogée près de Béziers
information fournie par Boursorama avec Newsgene04/12/2020 à 17:28

La famille est toujours dans l'attente d'être relogée après les travaux de sa maison. (Pixabay / Capri23auto)

La famille est toujours dans l'attente d'être relogée après les travaux de sa maison. (Pixabay / Capri23auto)

Une famille de trois personnes a dû quitter la maison dans laquelle elle avait engagé des travaux, près de Béziers, dans l'Hérault. Une entreprise a réalisé le chantier dans le cadre du dispositif d'isolation à 1 euro. Mais les produits utilisés ont provoqué irritations et brûlures et ont également détérioré les plafonds. La famille n'est toujours pas relogée.

Une famille habitant Neffiès, près de Béziers (Hérault), est toujours en attente d'être relogée après des travaux liés au dispositif d'isolation à un euro qui ont mal tourné, rapporte Midi Libre vendredi 4 décembre. Les trois membres de la famille, dont un bébé de quatre mois, ont dû être hospitalisés. Les faits remontent au mois d'octobre. Pour réaliser les travaux d'isolation, la famille a fait appel à Éco Isolation, une entreprise biterroise. Mais une fois les travaux terminés, après quelques jours, les habitants ont été victimes d'irritations aux yeux et aux poumons.

« Les plaques sont tombées sur le lit de ma fille »

« Le produit isolant coulait par les spots lumineux. Il a tout rongé » , témoigne Julia Piquemal, la mère de famille, au quotidien régional. « Il a fait exploser le plafond de notre chambre. Les plaques sont tombées sur le lit de ma fille. L’air était irrespirable dans toute la maison et nous sommes, aujourd’hui encore, contraints d’aérer tous les jours la maison sans pouvoir y vivre. »

Des explications ont été demandées au responsable des travaux. Mais celui-ci a rejeté la faute sur son sous-traitant. Il apparaît que pour isoler les combles et les parties rampantes du toit, l'entreprise a utilisé des produits interdits depuis les années 1980 aux Etats-Unis et au Canada, et inconnus en France.

14 000 euros déjà déboursés par la famille

La famille loge dans un petit appartement mais doit continuer à régler son crédit de 1 500 euros pour une maison qu'elle ne peut habiter. « Nous ne sommes toujours pas relogés comme promis. On nous a juste fait une avance de 10 000 euros, mais rien de plus. Pourtant, nous avons déjà déboursé presque 14 000 euros en expertises, avocats et frais divers » précise la mère de famille. « Nous savons que le dossier avance côté administration, mais rien sur le volet judiciaire », précise Julia Piquemal.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes s'est emparée du dossier concernant l'entreprise maîtresse des travaux. Son dirigeant, lié à une autre société, est dans le collimateur de la DGCCRF. De nombreux dossiers de litiges, pour utilisation de produits non autorisés, ont été révélés pour un préjudice global de 720 000 euros.

8 commentaires

  • 06 décembre14:13

    Aucun contrôle comme tout ce qui concerne les économies d'énergie....Il faut pas se tromper d'entreprise et faire très attention aux beaux parleurs


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