Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Investir pour louer en colocation
information fournie par Boursorama avec LabSense 13/05/2019 à 15:00

Et si les colocataires étaient le profil idéal pour un investisseur ? Dans les grandes villes, et particulièrement à Paris, les futurs propriétaires sont de plus en plus nombreux à se tourner vers de grands appartements en vue de les louer en colocation. Un mode de vie que ne préconisent plus seulement les étudiants. Et qui peut s’avérer très rentable pour tout le monde. Explications.

iStock.com-SolStock

iStock.com-SolStock

La colocation plébiscitée dans les grandes villes

De nombreuses raisons conduisent les locataires des grandes villes à se tourner vers la colocation. Qu’ils s’agissent des loyers de plus en plus élevés, particulièrement sur les petites surfaces, très demandées, ou de la réalité sociale actuelle (divorce, célibat, précarité…) il existe plusieurs facteurs de regroupement. Partager le loyer et les charges dans des appartements plus grands, proportionnellement moins chers, présente des avantages financiers bien sûr mais permet aussi de lutter contre l’isolement croissant qui existe dans les grandes cités. Et ces réalités financières et sociales ne concernent pas seulement les étudiants mais bien aussi les jeunes travailleurs ou encore les familles monoparentales. Même des salariés qui gagnent bien leur vie font de plus en plus le choix de se tourner vers la colocation afin de pouvoir « s’offrir » une plus belle surface, un plus joli quartier et… la possibilité de ne pas vivre seuls. À Paris par exemple, comme le révèle le site les Échos, l’on peut trouver une chambre à 500 € par mois charges comprises dans un appartement de 76 m² rue des Francs-Bourgeois alors qu’un 2 pièces de 38 m² dans le même quartier reviendra à 1250 € par mois.

Un investissement sur mesure

Pour les propriétaires aussi cette option peut être très avantageuse. Acheter plus grand revient proportionnellement moins cher, en particulier dans les grandes villes. La rentabilité du placement et bien sûr les revenus locatifs (a fortiori en colocation) sont plus importants. Toujours selon Les Échos, un 3 pièces de 48 m² dans le quartier de l’Opéra de Lyon coûte environ 300 000 € et permet d’espérer une rentabilité brute de 5 % avec un loyer fixé à 1200 € par mois. Et peut même grimper à 7 % si le logement est loué meublé. Alors que le rendement locatif brut moyen dans ce quartier est de l’ordre de 3,5 %. Pour bien louer son logement en colocation, il faudra, encore davantage qu’en vue d’une location classique, bien choisir son emplacement. Celui-ci devra en effet répondre aux exigences de tout type de colocataire, qu’il soit étudiant, jeune travailleur ou parent isolé. Le bien devra aussi être adapté à la colocation. Il n’est pas rare dans cette optique de voir des propriétaires acheter un grand 3 pièces pour le transformer en 4 ou 5 pièces. En y adjoignant idéalement une salle de bains indépendante pour chaque chambre. L’appartement devra aussi compter une belle cuisine bien équipée pour satisfaire tous les occupants. Louer en meublé est alors l’idéal, autant pour les colocataires qui n’ont pas forcément vocation à rester très longtemps, que pour le propriétaire qui profitera alors d’une fiscalité avantageuse.Selon les chiffres fournis par Les Échos, un étudiant alloue un budget d’environ 500 € mensuel dans une colocation contre 650 € pour un jeune diplômé et 800 € pour un jeune actif.

3 commentaires

  • 18 mai 09:21

    Ne pas oublier dans le calcul de rentabilité (éventuel) la rotation des colocataires, et les impayés qui ont plus de risques d'être multipliés. Après pourquoi pas si ça correspond à une demande, perso une colocation avec 3 demoiselles qui ont des aptitudes particulières (ménage repassage cuisine bien sur rien de compliqué ;)) ca peut être séduisant ...


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi