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Inflation, taux d’intérêt, marchés boursiers : les clés pour comprendre
information fournie par Mingzi 28/01/2022 à 08:30

inflation, remontées des taux d'intérêts, quelle incidence sur les marchés boursiers ? (crédits: 123RF)

inflation, remontées des taux d'intérêts, quelle incidence sur les marchés boursiers ? (crédits: 123RF)

L'actualité économique de ces dernières semaines est marquée par l'envol de l'inflation, la remontée des taux d'intérêt et le risque de chute qui pèse sur les marchés financiers … Vous avez du mal à suivre ? Cet article vous donne les clés pour comprendre.

L'inflation

L'année 2021 a vu l'inflation s'envoler, conséquence immédiate d'une rupture dans les chaînes d'approvisionnement en matières premières du fait de la crise sanitaire (production et transport), créant une pénurie et donc une augmentation des prix.

Cette reprise de l'inflation pourrait se révéler durable. La difficulté à recruter dans certains secteurs d'activité (hôtellerie, restauration, etc) pourrait conduire à une augmentation des coûts salariaux qui se répercuteront alors sur les prix finaux. La transition énergétique pourrait également faire gonfler les prix de l'énergie.

Aux États-Unis, l'inflation atteint déjà 7 % (du jamais vu depuis 1981), 5 % dans la zone Euro et 5,3 % en Allemagne, un niveau que l'on n'avait plus vu depuis 1991. Et cela pourrait continuer en raison de l'explosion des prix à la production, indicateurs avancés des prix à la consommation. La BCE (banque centrale européenne) a revu à la hausse ses prévisions d'inflation à 3,2 % pour 2022.

Les taux d'intérêt

Pour contenir le niveau de l'inflation, les banques centrales sont contraintes de faire remonter les taux d'intérêt.

En mars 2020, pour gérer les conséquences de la crise sanitaire, la BCE avait lancé un vaste programme d'achat d'obligations émises par les États et par les entreprises (Pandemic Emergency Purchase Programme ou PEPP), faisant ainsi baisser mécaniquement les taux d'intérêt. L'objectif était de soutenir les États en allégeant le coût de la dette et de soutenir les économies en facilitant l'accès au crédit pour les entreprises et pour les particuliers et booster ainsi la consommation et les emplois. Avec la reprise des économies et le retour de l'inflation, la BCE a annoncé qu'elle mettrait fin, au mois de mars prochain, à ce programme.

Conséquence, pour la première fois depuis mai 2019, le rendement des obligations allemandes à dix ans s'est approché de zéro (après deux ans et demi de taux négatifs). En France, les obligations à dix ans sont désormais à 0,3 %, au plus haut depuis mai 2019, tandis qu'elles atteignent 1,2 % en Italie, un record depuis mai 2020.

Cette hausse des taux d'intérêt devra toutefois être contenue pour ne pas faire peser un risque trop fort sur la capacité des États à rembourser la dette publique.

Les marchés boursiers

Mais cette remontée des taux fait également peser un risque de chute des marchés financiers.

En alourdissant les intérêts de la dette publique, la remontée des taux obligataires va accroître les déficits publics, ce qui pourrait affecter la croissance économique. Cette remontée des taux d'intérêt jouera à la baisse sur l'investissement des entreprises mais aussi sur le secteur de l'immobilier. Ce ralentissement de l'économie pourrait provoquer une chute des marchés boursiers, d'autant plus probable qu'ils ont atteint des niveaux records en 2021.

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