Les restaurateurs craignent devoir augmenter leurs tarifs à cause de la hausse du prix de l'énergie et des matières premières. Photo d'illustration. (Neshom / Pixabay)
Les restaurateurs sont touchés par la flambée des prix de l'énergie et la hausse des matières premières. Dans ce contexte, plus des deux tiers souhaiteraient modifier leur menu. Un quart des restaurateurs a déjà augmenté les prix.
Les restaurateurs sont impactés par l'envolée des prix. Neuf établissements sur dix (91 %) disent avoir constaté l'impact de l'inflation sur leur activité au premier trimestre 2022, selon une enquête du leader de la réservation en ligne The Fork repérée par BFMTV .
68 % d'entre eux estiment qu'ils pourraient changer leur menu pour tenir compte de l'augmentation des prix de certaines denrées, sans quoi leurs marges vont se réduire. Certains ont préféré opter pour augmenter les prix. Cela concernerait un quart des restaurateurs.
31 % des sondés subissent la flambée des prix de l'énergie
La préoccupation principale des restaurateurs concernerait la flambée des prix de l'énergie, selon une autre étude menée par l'Umih, organisation patronale de l'hôtellerie-restauration début avril 2022. 31 % des personnes interrogées estiment ressentir fortement cette hausse, quelques points devant celle des matières premières (28 %) et les difficultés de recrutement (20 %).
Le contexte n'est pas bon pour 87 % des sondés qui voient leurs marges se réduire. D'autant que le secteur doit prendre en compte une nouvelle mesure pour les salariés. La rémunération minimum dans les restaurants devra être supérieure de 5 % au Smic, comme le prévoit un accord syndical signé en janvier 2022. Ainsi, une augmentation moyenne de 16,33 % des salaires est à prévoir. Conclusion, la revalorisation salariale pourrait également contribuer à l'augmentation des tarifs des menus.
Les clients de retour dans les restaurants
Malgré l'inflation constatée, les restaurateurs peuvent se féliciter de se rapprocher des chiffres de réservation de l'avant Covid. Entre janvier et mars 2022, les réservations sur The Fork n'ont baissé que de 3 % par rapport à 2019. Durant la Saint-Valentin, les chiffres étaient supérieurs de 11 % par rapport à il y a trois ans.
Les restaurateurs de Bordeaux et Marseille tirent particulièrement leur épingle du jeu, car les réservations de janvier à mars ont bondi respectivement de 44 et 22 % par rapport à celles du premier trimestre 2019.
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