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Impôt sur le revenu : les tranches du barème revalorisées, près de 620.000 contribuables ne seront pas imposables
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/02/2025 à 11:19

( AFP / FRED TANNEAU )

( AFP / FRED TANNEAU )

Ce barème progressif comporte plusieurs tranches ayant un taux d'imposition allant de 0% pour les revenus jusqu'à 11.497 euros, à 45% pour ceux dépassant 180.294 euros.

C'est une bonne nouvelle pour le porte-feuille de près de 620.000 Français qui ne seront pas donc imposables. Le projet de budget de l'Etat pour 2025, sur lequel le gouvernement Bayrou a engagé sa responsabilité lundi, prévoit de revaloriser de 1,8% les tranches du barème de l'impôt sur le revenu pour tenir compte de l'inflation, et non de 2% comme prévu initialement.

Le texte budgétaire, qui prévoit les recettes et les dépenses de l'Etat pour l'année en cours, est issu d'un compromis trouvé vendredi par sept députés et sept sénateurs en commission mixte paritaire (CMP). Concernant l'impôt sur le revenu, portant sur les revenus de 2024 qui feront l'objet d'une déclaration cette année, le texte relève de 1,8% les seuils des différentes tranches du barème.

Ce barème progressif, qui sert à calculer le niveau d'impôt de chaque ménage, comporte plusieurs tranches ayant un taux d'imposition allant de 0% pour les revenus jusqu'à 11.497 euros, à 45% pour ceux dépassant 180.294 euros. La mesure s'aligne sur le niveau moyen d'inflation de 1,8% (hors tabac) mesuré en 2024 par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), a indiqué le ministère de l'Economie et des Finances à l'AFP. Elle permet à 619.000 contribuables de ne pas devenir imposables, a-t-il ajouté sans préciser son coût.

L'imposition des ménages les plus aisés et des grandes entreprises alourdie

Le Premier ministre François Bayrou a engagé lundi à deux reprises la responsabilité de son gouvernement par l'article 49.3 de la Constitution, sur les budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale, ce qui permet leur adoption sans vote mais l'expose à des motions de censure. "Aucun pays ne peut vivre sans budget", car sans budget "l'image de la France" en "sera affectée", a-t-il justifié devant l'Assemblée nationale.

Le projet de budget initial, qui avait été présenté en octobre par l'ancien Premier ministre Michel Barnier, prévoyait une revalorisation de 2% des tranches du barème de l'impôt sur le revenu en 2025 afin de "protéger le pouvoir d'achat des Français". La chute de son gouvernement en décembre, censuré par le gauche et le Rassemblement national, avait empêché la mise en oeuvre de cette mesure, en l'absence de budget adopté. Nommé fin décembre, le nouveau ministre de l'Economie, Eric Lombard, avait toutefois assuré que cette indexation serait maintenue dans le budget qui serait à nouveau soumis au Parlement.

Le projet de loi de finances pour 2025 alourdit par ailleurs l'imposition des ménages les plus aisés (plus de 250.000 euros pour un célibataire) et des grandes entreprises, via une contribution exceptionnelle, le gouvernement ayant affirmé qu'il n'augmenterait pas celle des classes populaires et moyennes.

6 commentaires

  • 10 février 19:42

    ALPC : la TVA ne se voit pas. L'impôt sur le revenu si.


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