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Immobilier : un homme accusé d'escroquerie après avoir déposé 20 recours et bloqué 1 500 logements
information fournie par Boursorama avec Newsgene 16/12/2019 à 16:20

Immobilier : un homme accusé d'escroquerie après avoir déposé 20 recours et bloqué 1 500 logements

Immobilier : un homme accusé d'escroquerie après avoir déposé 20 recours et bloqué 1 500 logements

La fédération des promoteurs immobiliers d'Ile-de-France (FPI-IDF) a porté plainte contre un marchand de bien de 35 ans. Elle l'accuse de multiplier les recours contre des projets immobiliers pour ensuite faire signer aux promoteurs des protocoles transactionnels. Il aurait ainsi bloqué la construction de 1 500 logements. De quoi agacer promoteurs comme élus.

La fédération des promoteurs immobiliers d'Ile-de-France (FPI-IDF) dit stop. Cette instance a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République de Nanterre pour escroquerie et tentatives d'escroquerie contre un marchand de biens, rapporte Le Parisien . En déposant 20 recours contre des projets immobiliers dont dix pour la seule ville de Colombes, cet homme de 35 ans aurait bloqué depuis 2018 la construction de 1 500 logements dans 7 communes des Hauts-de-Seine.

Il demande 30 000 euros pour retirer un recours

Le suspect a développé il y a quelques années une activité de marchand de biens. « Il achète des logements où il sait qu'il y aura de futurs chantiers et donc qu'il pourra déposer des recours » , explique un promoteur au quotidien. Une fois le recours déposé, il propose de le retirer en échange d'une somme d'argent.

« Il m'a demandé 30 000 euros pour retirer son recours » , témoigne ainsi un professionnel. Une somme importante mais qui reste une goutte d'eau dans le budget colossal de ces projets immobiliers. Le trentenaire, qui n'a pas souhaité répondre aux questions du Parisien aurait, depuis 2018, bloqué 5 % de la production annuelle des promoteurs franciliens.

Des sanctions jugées peu dissuasives

Les élus des communes concernées sont désabusés face à cette situation. « Le drame c'est que plusieurs procédures concernent des centaines de logements sociaux, regrette ainsi Nicole Goueta, maire (LR) de Colombes. On est déjà en pénurie et ce type de comportement aggrave la situation » . Comme la FPI-IDF, la ville de Colombes a d'ailleurs déposé une plainte.

Problème : les recours abusifs sont rarement sanctionnés par des amendes, indique le quotidien francilien. Sur 400 affaires traitées depuis 2013, trois seulement ont abouti à des sanctions financières modestes. Elus comme promoteurs réclament donc des sanctions financières plus dissuasives pour lutter contre ce phénomène.

5 commentaires

  • 21 décembre 12:05

    Si ce marchand de biens subit un préjudice du fait du programme de construction, il est en droit de demander réparation. l'ADAM fait de même pour les actionnaires minoritaires (voir le recours contre le rachat d'Altran par Cap Gémini). C'est normal. Que les promoteurs manipulent si facilement la presse est plus inquiétant.


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