
Le Mans, Tours et Caen ont connu les plus fortes hausses des prix immobiliers parmi les 50 plus grandes villes de France. Photo d'illustration. (Pixabay)
Alors que les prix immobiliers sont en hausse de 4,5 % sur un an dans les dix plus grandes villes de France, la progression des prix est encore plus marquée dans les villes moyennes. Au Mans, les prix des logements ont augmenté de 13 %. C'est un tout petit peu plus qu'à Tours et Caen.
Malgré la hausse des taux, le marché immobilier se porte toujours bien. L'année 2022 a été exceptionnelle avec 1 178 000 ventes et des prix en hausse de 7,1 % sur un an en moyenne. Même si les ventes sont en baisse depuis septembre 2021 sur 12 mois glissants, les tarifs poursuivent leur progression depuis le début de l'année 2022, rapporte BFMTV . Début mai, cette hausse s'établit à 7,9 % sur un an en France. En cause ? La rareté des biens.
Le Mans en tête du classement
A Paris, les acheteurs sont attentistes, ce qui a pour conséquence de faire baisser les prix. Mais ces derniers sont en hausse de 9 % sur un an en province. Les augmentations ne sont cependant pas uniformes sur le territoire. Au sein des 50 plus grandes villes françaises, c'est au Mans (Sarthe) que les prix progressent le plus, avec une augmentation de 13 % pour arriver à 2 026 euros du mètre carré en moyen. C'est très proche de la situation à Tours (Indre-et-Loire) où les prix ont grimpé de 12,8 % (3 294 euros/m2) et à Caen (Calvados) où la croissance a atteint 12,4 % (3 102 euros/m2).
« En termes géographiques, on observe une tension croissante du marché sur la façade atlantique, avec une carte de l’évolution des prix sur un an qui met en relief le fort dynamisme de ces territoires. Les régions Bretagne (+14,3 %), Pays de la Loire (+10,8 %) et Nouvelle-Aquitaine (+10,7 %) sont toujours plébiscitées » , précise la FNAIM. Le pas est marqué dans les 10 plus grandes villes de France où les prix ont progressé de 4,5 % en moyenne. C'est un peu plus que dans l'ensemble de l'Ile-de-France (3,9 %).
Un futur incertain
Les acheteurs sont susceptibles de continuer à privilégier les villes moyennes et les biens avec plus d'espaces et d'extérieurs. Cette tendance est forte depuis la crise sanitaire et l'essor du télétravail. Le doute subsiste. « La forte hausse récente des prix de l’énergie et des carburants pourrait en partie remettre en cause les aspirations nées de la crise sanitaire », analyse la FNAIM. En cause, des maisons plus énergivores et polluantes que des appartements et l'obligation fréquente de disposer d'une voiture en plus.
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