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Immobilier : faut-il obligatoirement souscrire une assurance emprunteur pour un investissement locatif ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 02/08/2024 à 15:35

Deux garanties sont systématiquement exigées par les organismes prêteurs dans le cadre d'un investissement locatif. (Illustration) (Pixabay / Aymanejed)

Deux garanties sont systématiquement exigées par les organismes prêteurs dans le cadre d'un investissement locatif. (Illustration) (Pixabay / Aymanejed)

Si la loi ne force pas les emprunteurs à prendre une assurance de prêt pour un investissement locatif, les banques exigent toujours des garanties. Ces dernières permettent en effet de se prémunir contre certains aléas de la vie susceptibles d'impacter la capacité de remboursement des investisseurs.

Un investissement locatif est un pari sur l’avenir. Or ce dernier étant par définition incertain, il vaut mieux prévoir des garanties. C'est là qu'intervient l’assurance de prêt, ou assurance emprunteur, laquelle vise à s’assurer que l’argent emprunté sera bien remboursé à l’organisme prêteur et ce quels que soient les aléas. Si cette garantie est facultative du point de vue de la loi, elle est toujours exigée par les banques. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ces assurances, selon SeLoger.com .

Tout d’abord, il faut préciser que l’assurance de prêt protège autant les banques que les emprunteurs. Lorsqu'un accident, une maladie ou un décès empêche l'investisseur de rembourser son crédit, elle vient protéger ses proches en prenant en charge une partie ou la totalité des mensualités restantes. Tous les cas de figure ne sont toutefois pas forcément couverts, cela dépendant du contrat souscrit.

Deux garanties obligatoires

Il n’existe que deux garanties obligatoires dans un contrat d’assurance emprunteur. La première est la garantie décès, qui vise à protéger les proches de l’emprunteur en cas de décès en prenant en charge le montant restant à rembourser, dans la limite de ce qui a été assuré. L’autre est la garantie perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), qui impose à l'assureur de prendre en charge une invalidité totale et irréversible de l’assuré (taux d’invalidité de 100 %) avant ses 65 ans.

D'autres garanties peuvent toutefois être comprises dans le contrat d'assurance. C'est le cas de la garantie sur l’invalidité permanente totale (IPT) ou partielle (IPP), pour un taux d’invalidité respectivement supérieur ou égal à 66 % ou situé entre 33 et 65 %. On note aussi la garantie en cas d’incapacité temporaire totale de travail (ITT) et la garantie perte d’emploi.

La délégation d'assurance

Le nombre de garanties a évidemment un impact sur le coût de l’assurance, lequel va également dépendre de l’âge, de l’état de santé et de la situation professionnelle de l’emprunteur, ainsi que des caractéristiques du prêt. Quant à la couverture, elle dépend aussi du délai de carence avant lequel la garantie ne prend pas effet et de la franchise, qui correspond à un nombre de jours non indemnisés.

À noter que depuis 2010, il est possible de choisir une assurance de prêt dans un autre établissement que l’organisme prêteur. C’est ce qu’on appelle la délégation d’assurance. Cela permet souvent d’obtenir une couverture plus adaptée et moins onéreuse en faisant jouer la concurrence. Depuis 2022, il est d'ailleurs possible de changer à tout moment d'assurance emprunteur.

2 commentaires

  • 02 août 17:02

    C'est une clause abusive, qui est imposée commercialement par la banque. Il est temps de mener une action collective pour faire cesser ces pratiques qui vont à l'encontre du droit de la consommation.


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