
Les logements vacants depuis plusieurs années peuvent constituer des aubaines pour les acquéreurs.(illustration) (Pixabay / Harry Strauss)
Le marché de l'immobilier est dynamique dans les villes de taille moyenne où les acheteurs cherchent des logements plus spacieux et moins chers. Dans certaines de ces communes comme Fort-de-France, Le Gosier ou Moulins, on compte un taux de logements inoccupés supérieur à 10 %.
Le marché immobilier se porte bien. On compte 1,208 million de transactions entre septembre 2020 et août 2021, selon les chiffres de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). C'est dans les villes périphériques et les zones rurales que l'on pointe les plus fortes hausses de prix. Ces secteurs attirent les acheteurs, à la recherche de plus grands volumes et de prix plus bas.
Des vacances limitées mais toujours présentes
De quoi dynamiser le marché immobilier dans ces villes moyennes où de nombreux logements étaient vacants. Au 1er janvier 2019, près de 3 millions de logements du parc privé étaient ainsi considérés comme vides, soit 9,3 % du parc privé selon les chiffres du ministère de la Transition énergétique relayés par Capital .
1,11 million de logements sont inoccupés depuis au moins deux ans, ce qui représente 3,5 % du parc. La vacance est limitée mais il reste tout de même quelques logements inoccupés depuis de nombreuses années qui pourraient se transformer en bonnes affaires pour les acheteurs immobiliers.
Moulins et Tarbes en tête en métropole
En considérant près de 400 villes moyennes ou grandes comptant minimum 10 000 logements, c'est à Fort-de-France (Martinique) que l'on trouve le plus de logements vacants depuis 2019. Plus de 4 300 habitations sont concernées, soit 10,2 % du total. Les chiffres du Gosier, de Sainte-Anne et des Abymes (Guadeloupe) grimpent, eux, entre 11,6 % et 13,8 %.
Une fois de retour en métropole, c'est à Moulins dans l'Allier (11,2 %) et Tarbes dans les Hautes-Pyrénées (10,7 %) que le taux de vacance est le plus élevé. D'autres villes moyennes de métropole affichent un taux d'inoccupation élevé. Elles se situent toutes à l'intérieur du pays. C'est le cas de Vierzon (9,4 %), Nevers (9,2 %), Roanne (8,6 %) ou encore Montluçon (8,5 %).
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer