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Immobilier à Paris : « les acheteurs sont toujours là » malgré des prix dépréciés dans le XVIIe
information fournie par Boursorama avec Newsgene 15/07/2021 à 17:27

Les biens « qui se vendaient sans difficulté il y a deux ans, entre 13.000 et 15.000 euros le mètre carré, ont plus de mal aujourd'hui », a expliqué le directeur d'Élysées Monceau Paris Ouest Sotheby's International Realty. (Pixabay / Pexels)

Les biens « qui se vendaient sans difficulté il y a deux ans, entre 13.000 et 15.000 euros le mètre carré, ont plus de mal aujourd'hui », a expliqué le directeur d'Élysées Monceau Paris Ouest Sotheby's International Realty. (Pixabay / Pexels)

Malgré son attractivité et sa diversité, le XVIIe arrondissement parisien n'a pas échappé à la baisse des prix de l'immobilier qui a frappé l'ensemble du marché au moment de la pandémie de Covid-19. Même les quartiers demandés ont été touchés alors que la tendance était à la hausse avant la crise sanitaire. Seuls les biens exceptionnels n'ont pas connu de décote.

Le prix moyen du mètre carré d'un bien immobilier dans le XVIIe arrondissement de Paris s'établissait à 11.641 euros le mètre carré au 1er juillet. Sa valeur s'est dépréciée, enregistrant notamment une baisse de 1,7 % sur 12 mois glissants, indiquent les chiffres de Meilleurs Agents relayés par Les Échos . La crise sanitaire liée au coronavirus a eu un impact sur le marché du logement, dans ce quartier parisien comme ailleurs.

Les prix ont augmenté de 4,8 % sur les deux dernières années et même de 23,2 % en cinq ans. « Le confinement a mis en pause la forte dynamique du marché immobilier des Batignolles de plus en plus attractif depuis 10 ans » , a analysé le directeur associé de Batignolles Immobilier.

Diversité de lieux et de populations

Cet arrondissement recherché recèle une grande variété de quartiers et d'habitants. Même les zones les plus demandées ont connu un recul des prix de l'immobilier. Les Épinettes et les Batignolles ont ainsi accusé en juin 2021 des baisses annuelles respectives de 0,4 et 0,5 %. « Ce qui ne veut pas dire que l'arrondissement ne plaît plus. Les acheteurs sont toujours là » , a commenté Yan Kahil.

Certains de ces acquéreurs sont même prêts à ne pas regarder à la dépense lorsque le bien en vaut la peine. Comme dans d'autres endroits, les logements au standing particulièrement prestigieux n'ont ainsi pas connu la déflation. Ils doivent cependant être proches de la perfection pour trouver preneur au prix attendu. Les biens immobiliers au coût élevé mais entrant dans une catégorie moins exceptionnelle n'ont en revanche pas été épargnés par la crise.

Des ventes reportées

Dans les immeubles et hôtels particuliers situés à proximité du parc Monceau, le moindre élément déplaisant ou défaut fait nettement baisser le prix, ce qui n'était pas forcément le cas auparavant. Au point que les propriétaires pouvant se permettre de prendre leur temps préfèrent patienter avant de commercialiser leur bien.

Ces produits « qui se vendaient sans difficulté il y a deux ans, entre 13.000 et 15.000 euros le mètre carré, ont plus de mal aujourd'hui » , a expliqué le directeur d'Élysées Monceau Paris Ouest Sotheby's International Realty. « Ils se négocient avec décote entre 11.500 et 13.000 euros le mètre carré » , a-t-il ajouté.

1 commentaire

  • 15 juillet 17:09

    malgré des prix dépréciés ? si les prix il y a moins d'acheteurs mais il en reste... si il y avait plus aucun acheteurs ca serait un Crash


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