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Ils réclament réparation pour leur maison en bois qu’on a fait passer pour de la brique
information fournie par Le Figaro 26/10/2023 à 06:00

(Crédits photo : Unsplash - Henry & Co. )

(Crédits photo : Unsplash - Henry & Co. )

Un couple pensait acquérir une maison en briques mais découvre avec stupeur que ce n'est qu'un habillage. Six ans plus tard, il obtient enfin une date d'ouverture du procès.

L'histoire des trois petits cochons l'a prouvé: mieux vaut vivre dans une maison en briques que le loup ne parvient pas à détruire, plutôt que dans une maison en bois , que l'animal féroce arrive à réduire en pièces en l'espace de quelques secondes. Un couple du Nord souhaitait justement faire l'acquisition d'une maison de trois pièces en briques à La Gorgue, dans le Nord (59), mais s'est aperçu, après l'avoir achetée, qu'elle était en réalité en bois. Son parement de briques sur la façade de 11 centimètres laissait penser qu'elle était uniquement composée de briques. Un diagnostic affirmait d'ailleurs que la maison était en béton alors que seule une extension était en béton. L'ossature était censée être en parpaing de 20 centimètres mais pas de présence de parpaing sur la maison.

Ce n'est que lorsque Peggy et son époux tentent de faire changer la charpente de leur maison et que les ouvriers refusent, arguant d'une trop grande fragilité de la structure, que le couple s'est rendu compte de la supercherie. L'humidité gagne facilement leur propriété, laissant en permanence une odeur de moisi. Ils ne peuvent plus recevoir d'invités chez eux en raison de cette odeur pestilentielle.

Vivre dans un mobile-home

Six ans plus tard, le couple a enfin obtenu une date d'ouverture du procès. En décembre, ils seront fixés sur leur sort. Il demande l'annulation de la vente et le remboursement du prix d'achat de la maison ainsi que des dépenses liées aux travaux de réfaction. Peggy et Grégory sont toutefois peu confiants sur le verdict de l'audience, craignant d'être accusés de ne pas avoir remarqué que la maison était en bois, « de ne pas avoir été plus professionnels que les professionnels ».

Aujourd'hui, ils n'ont plus envie d'être propriétaire d'une maison. « Je ne veux plus acheter, c'est fini. On pense à prendre un mobile-home, mais on a entendu parler de gens qui ont dû enlever une caravane de leur terrain après une plainte des voisins. On ne peut même pas abattre pour reconstruire, on n'a plus les fonds aujourd'hui. On n'a pas non plus les moyens de prendre une location à côté, en remboursant le crédit pour cette maison », confie Grégory, à La Voix du Nord .

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