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Épargne : de plus en plus de Français prêts à prendre des risques pour une meilleure rémunération
information fournie par Moneyvox 15/12/2021 à 12:11

Les Français sont-ils enfin prêts à envisager une plus grande prise de risque pour un meilleur rendement avec leur épargne ? ( Crédits: © fotomek - stock.adobe.com)

Les Français sont-ils enfin prêts à envisager une plus grande prise de risque pour un meilleur rendement avec leur épargne ? ( Crédits: © fotomek - stock.adobe.com)

Les habitudes des Français en matière d'épargne sont-elles en train de changer ? C'est en tout cas ce que donne à penser la dernière étude de l'Autorité des marchés financiers sur la propension à prendre des risques.

Par MoneyVox,

Chaque année, l'Autorité des marchés financiers, ou AMF, interroge les Français au sujet de l'épargne. Traditionnellement prudents, les ménages étaient jusqu'à présent majoritairement fermés à la prise de risque en vue d'augmenter la rentabilité de leurs placements. Mais cette position est en train de changer. Que révèlent les chiffres de l'année 2021 sur les pratiques des épargnants ?

Les Français sont-ils en train de changer de regard sur leurs placements ?

La crise sanitaire liée au Covid-19 a bousculé les habitudes des Français jusque dans la gestion de leur argent. Jamais un tel niveau d'épargne n'avait été constaté, en particulier sur les comptes courants. Mais la proportion d'argent déposé sur des supports sans risques (compte chèque, livret d'épargne ou fonds euros de l'assurance-vie) devrait s'amenuiser si l'on en croit les résultats de la dernière étude réalisée par l'Autorité des marchés financiers. Pour la première année, les Français ont déclaré en majorité être prêts à accepter des risques en vue d'un meilleur rendement de leur épargne.

Avec 2 000 Français interrogés par l'AMF et l'Audirep en 2021, le baromètre de l'épargne et de l'investissement donne un éclairage fiable et exhaustif sur les habitudes des épargnants. Pour la première fois, le nombre de personnes déclarant qu'ils n'acceptent aucune prise de risque pour leur épargne est passé sous la barre de 50 %, à 43 % précisément. En 2020, ce chiffre était encore de 50 % et même de 54 % en 2019 ! Un net recul de la frilosité en matière d'épargne qui devrait profiter aux PEA, aux comptes-titres ordinaires, aux unités de compte en assurance vie ou encore au crowdfunding voire au trading en cryptomonnaies.

Quel est le niveau de risque acceptable pour un épargnant ?

Si les Français réticents à toute prise de risque sont de moins en moins nombreux, beaucoup restent indécis : 13 % en 2021. Les profils les plus hardis qui acceptent une « grande part de risque dans l'espoir d'avoir la meilleure rémunération possible » ne représentent quant à eux que 5 % des personnes interrogées. Pour la plupart des épargnants, la prise de risque consiste donc à diversifier son portefeuille d'investissement sur d'autres supports, tout en conservant une épargne de précaution et des liquidités sur des produits sécurisés tels que le Livret A, le compte courant ou encore le PEL.

L'AMF se réjouit de l'évolution de la perception des Français quant à l'investissement financier. Les actions sont ainsi un support de placement de mieux en mieux connu. Pour preuve : environ un tiers des Français, dont la plupart sont des hommes jeunes, savent ce que sont des néo-brockers, ces courtiers en ligne qui permettent d'investir moyennant des frais de transaction fortement réduits. La bourse est d'ailleurs de moins en moins vue comme un support de placement réservé aux ménages les plus riches. En l'espace de 4 ans, le nombre de Français qui émettent ce jugement a baissé de 9 %, atteignant ainsi 49 % des personnes interrogées. La réputation des actions s'est également améliorée, puisque la part des Français qui estime que ces supports « ne rapportent rien au final », n'est plus que de 20 % au titre de l'année 2021, contre 30 % en 2020. En revanche, les marchés financiers sont encore considérés comme nécessitant une très grande expertise, comme étant chronophages ou trop risqués.

1 commentaire

  • 15 décembre 13:28

    c'est pas le moment avec un cac super haut (ainsi que les indices us). toujours faire l'inverse de ce qu'ils racontent...


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