
Particuliers et professionnels doivent désormais s'acquitter d'une redevance pour obtenir une autorisation d’occupation temporaire pour déménagement. (Pixabay / skeeze)
Les professionnels et particuliers souhaitant déménager dans Paris devront à partir de ce 1er mars payer leur autorisation d'occupation temporaire (AOT) pour pouvoir stationner leur véhicule plus de six heures d'affilée dans la ville. Si les forfaits varient de 17 à 90 euros, la place n'est quant à elle pas réservée.
Un coût supplémentaire va devoir être pris en compte pour tout déménagement dans Paris à partir de ce 1 er mars. Particuliers et professionnels doivent désormais s'acquitter d'une redevance pour obtenir une autorisation d'occupation temporaire (AOT), rapporte Le Parisien . Pour rappel, cette autorisation, gratuite jusqu'à présent, est nécessaire pour pouvoir garer un véhicule pendant plus de six heures sur une place de stationnement. Elle est également requise pour pouvoir utiliser un monte-meubles.
Une note rapidement élevée
En zone de stationnement et pour un véhicule de moins de 3,5 tonnes, il faudra ainsi payer 27 euros la journée (17 euros la demi-journée). La redevance monte à 60 euros (35 euros la demi-journée) pour les plus de 3,5 tonnes. Elle augmente aussi en cas de stationnement hors zone : 40 euros la journée pour un moins de 3,5 tonnes (25 euros la demi-journée) et 90 euros la journée pour un plus gros véhicule (50 euros la demi-journée).
Si cela représente un forfait total de 130 euros pour un déménagement classique de 40 m³ (le monte-meubles coûtant 20 euros supplémentaires), ce forfait s'annonce quant à lui généralement plus important pour les entreprises. D'après les calculs d'une société de déménagement, une entreprise devra désormais payer 567 euros pour le stationnement deux poids lourds et d'un petit fourgon pendant trois jours.
Aucune réservation possible
Si déjà plusieurs municipalités font payer l'AOT, le paiement de cette redevance n'assurera cependant pas ici que la place soit réservée. « La mairie de Paris nous explique qu'elle n'a pas assez d'effectifs pour délimiter les espaces et faire enlever les véhicules des contrevenants » , a déclaré à nos confrères Hervé Brassac, de la chambre syndicale du déménagement.
En combat depuis trois ans pour obtenir les réservations par l'AOT, le syndicat envisagerait de porter l'affaire en justice. À noter qu'en cas de non-paiement, les contrevenants s'exposent à un forfait post-stationnement allant de 150 à 255 euros en fonction de l'arrondissement.
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