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À La Défense, le public testera et choisira son mobilier urbain préféré
information fournie par Le Figaro 07/10/2019 à 06:00

À La Défense, le public testera et choisira son mobilier urbain préféré (Crédit photo: Gentle07 - Pixabay)

À La Défense, le public testera et choisira son mobilier urbain préféré (Crédit photo: Gentle07 - Pixabay)

EN IMAGES - Un mobilier urbain beau, poétique, solide et fonctionnel à la fois, est-ce possible? En laissant le public tester une dizaine de prototypes pendant un an, La Défense compte s'équiper des modèles ayant le mieux fait leurs preuves.

Mêler approche artistique et industrielle, c'est tout le défi de «Forme publique» la 4e biennale de mobilier urbain de La Défense. Les précédentes éditions de cette manifestation ont permis d'installer dans le quartier d'affaires des équipements originaux, innovants, artistiques mais pas forcément confortables, utilisables ou faciles à entretenir. Désormais, les prototypes installés tout récemment sur la dalle de béton de La Défense ont vocation à y rester durablement. En tout cas ceux qui auront fait preuve de leur résistance et qui auront été le mieux adoptés par le public. Ceux-là seront ensuite produits à plus grande échelle pour équiper le quartier.

«À l'origine, nous avions une approche très expérimentale tournée vers le design, à la fois ludique et poétique, explique Marie-Célie Guillaume, directrice générale de Paris-La Défense. Mais il faut bien reconnaître que La Défense manque de mobilier urbain et que ces propositions ne répondaient pas à nos besoins.» Pour mieux coller à ces attentes, la formule a été modifiée pour que toutes les propositions émanent de tandems composés d'industriels et de designer.

Ramener du jeu et de la poésie en ville

Trois équipes ont finalement planché sur le thème du «générique»: à eux de concevoir une ligne de produits permettant divers usages tout en conservant un socle commun reproductible. «Ces équipements doivent recréer une forme d'intimité dans l'immensité de La Défense tout en ramenant de la poésie et du jeu en ville», estime Marie-Célie Guillaume. «Ce genre d'initiative montre la capacité de La Défense d'être un moteur d'innovation et de dynamisme dans ce monde de l'urbain et les efforts qui y sont fait pour rendre la vie plus vivable», se félicite pour sa part Patrick Devedjian, président de département des Hauts-de-Seine et de Paris-La Défense.

Une chose est sûre: sitôt installés, les prototypes ont immédiatement été testés par les passants. L'équipe composée du designer autrichien Robert Stadler associé au fabricant stéphanois de mobilier urbain a installé des équipements aisément reconnaissables grâce à leur auréole métallique jaune. On découvrira notamment un vaste ensemble banc+table pouvant accueillir de grandes tablées et dont l'auréole jaune bardée de panneaux solaires alimente une multitude de ports USB. Dans cette même série , une structure lumineuse jaune a pour seule vocation de délimiter (et d'éclairer) un espace de rencontre. «Dans ces deux cas, la structure évoque un abri mais ne protège de rien, admet Valérie Thomas, directrice artistique de Forme publique. Nous verrons si le public l'adopte et n'y voit pas une fausse promesse.» Dans cette même série, la double plateforme «Tapis volant» devrait rapidement trouver son public. Avec ses assises dos à dos positionnées à deux hauteurs différentes, elle offre diverses perspectives sur La Défense, sans oublier le confort.

Structures abritées

De son côté le groupement formé du designer Pierre Charrié et de l'entreprise Rondino spécialiste des équipements en bois a choisi les lattes de bois posés sur une structure en tubes d'acier comme élément distinctif de son mobilier. Là encore, l'originalité est au rendez-vous avec des structures épousant les pentes et les dénivelés de La Défense ou s'aventurant vers les espaces verts. Le banc/chaise/table qui suit un escalier du quartier permet de très nombreuses variations pour s'y installer. «Quand on s'installe, il est nécessaire de changer de position et ce mobilier y répond parfaitement», explique Valérie Thomas.

Quant au dernier tandem associant Jean Couvreur à la société Buton industries, il est seul à avoir opté pour des structures exclusivement métalliques et une approche très architecturale avec un mobilier strié et plié à la manière d'un origami. C'est aussi le seul à offrir un mobilier systématiquement abrité. Une ligne très élégante et graphique, à défaut de toujours être la plus confortable, permettant de s'asseoir, de manger, de travailler ou d'être en position assis-debout.

Au printemps prochain, ces divers équipements pourront être retouchés et adaptés avant la proposition d'une offre finale qui débouchera sur la désignation d'un lauréat. L'équipe gagnante déploiera alors sa ligne de mobilier à travers le quartier d'affaires.

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