(Janipewter/Wikimedia Commons)
Située au large de Plymouth, l'île de Drake est à vendre pour 6 millions de livres, soit 6,8 millions d'euros. Les futurs acquéreurs pourront notamment y construire un centre hôtelier avec spa. Le lieu, grand de plus deux hectares, est sans activité depuis près de trente ans.
L’île de Drake, située au cœur du détroit de Plymouth (Royaume-Uni), est à vendre pour 6 millions de livres, soit 6,8 millions d’euros rapporte Ouest-France, lundi 15 octobre. Pour l’agence Jones Lang LaSalle, qui est en charge de la vente, acheter l'île est « une occasion exceptionnelle de développer une partie de l'histoire maritime de la baie de Plymouth » .
Un fort de 300 hommes
Située à 600 m de la côte, l'île grande de plus de deux hectares a permis de défendre la couronne britannique contre les invasions françaises et espagnoles. Elle a également servi de prison, de centre religieux, de refuge et, plus récemment, de centre de formation à l’aventure, précise le quotidien.
L'île était nommée Saint-Nicolas jusqu'à la fin du XVIe siècle. Elle a ensuite emprunté son nom à celui du corsaire anglais Sir Francis Drake. Après avoir fait le tour du monde, le navigateur est venu s'installer sur cette île pour s'y établir comme gouverneur. A cette époque, il a fait construire un fort abritant jusqu’à 300 hommes, ainsi qu'un quai et de nombreux tunnels souterrains.
Rachetée en 1995
Il n'y avait plus aucune activité sur l'île depuis 1989, période à laquelle un centre de formation pour les jeunes a fermé. Abandonnée quelques années, l'île de Drake a été rachetée en 1995 pour 266 000 euros par Dan McCauley, un homme d’affaires britannique qui souhaitait y construire un centre hôtelier. Après un premier refus de la part du conseil municipal de Plymouth en 2003, sa demande d'aménagement a été acceptée en 2017.
Les futurs acquéreurs auront donc la possibilité d'aménager l'île en zone touristique avec hôtel et spa note Ouest-France . Une perspective qui ravit le fils de Dan McCauley. « Mon père a longtemps voulu voir l’île remise en service , raconte Aidan McCauley, interrogé par la BBC . Nous sommes heureux de voir sa vision se concrétiser et nous étudions toutes les options pour y parvenir. »
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