L’acheteur dispose de trente jours pour signaler d’éventuels défauts à partir de la livraison du logement, sinon ce sont les garanties existantes qui s'imposent. Illustration. (Zeechow / Pixabay)
Il peut sembler plus rassurant d’acheter un logement neuf plutôt qu’un bien ancien, souvent associé à la crainte de devoir engager de lourdes rénovations. Pourtant, l’achat sur plan - dans le cadre d’une vente en l’état futur d’achèvement (Vefa) - comporte lui aussi des risques. D’où la nécessité de prendre plusieurs précautions avant de se lancer dans ce type d’investissement, comme le rappelle Capital , lundi 17 novembre 2025.
Bien étudier le projet
En Vefa, la construction du logement reste l’une des principales inconnues. Il est donc indispensable de se renseigner sur le promoteur, notamment via les sites liés aux tribunaux de commerce. Idéalement, l’entreprise doit présenter au moins dix ans d’ancienneté et une solidité financière. Il est également utile de consulter les projets déjà réalisés par le promoteur et les avis laissés par les acheteurs.
Acheter sur plan implique par ailleurs de se reposer exclusivement sur les éléments présentés par le vendeur. Il faut donc garder une certaine distance vis-à-vis de l’appartement témoin ou des projections concernant le loyer et les charges. Pour évaluer objectivement le bien, mieux vaut s’appuyer sur des critères tangibles, comme la qualité des services disponibles dans le quartier où sera implanté le logement.
Un processus à contrôler
L’achat en Vefa se déroule en plusieurs étapes, qui nécessitent toutes une vigilance particulière. Avant le lancement des travaux, l’acquéreur verse un dépôt de garantie, généralement de 5 % du prix si la signature définitive intervient dans les douze mois. Cette somme bloque la réservation du bien. À ce stade, toutefois, rien n’est totalement acté : la construction n’est pas encore assurée et le prix peut encore évoluer. En cas de désistement, la perte du dépôt de garantie est fréquente.
Vient ensuite la signature de l’acte de vente. Il est alors essentiel de vérifier la conformité du document et la présence d’une garantie d’achèvement. Pour sécuriser cette étape, il est recommandé de passer par un notaire. Une fois l’acte signé, un calendrier de paiements est établi en fonction de l’avancement des travaux. Promoteur comme acquéreur doivent impérativement s’y conformer.
Enfin, lors de la livraison du logement, un contrôle minutieux de la conformité du bien s’impose. L’acheteur dispose de trente jours pour signaler d’éventuels défauts. Passé ce délai, la prise en charge des problèmes repose sur les garanties existantes : garantie de parfait achèvement, garantie biennale et garantie décennale.
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