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Préparer sa retraite quand on est jeune : 3 pistes à explorer
information fournie par Café de la Bourse 09/10/2025 à 08:20

jeunes actifs (Crédits: Adobe Stock)

jeunes actifs (Crédits: Adobe Stock)

Même si la retraite semble encore lointaine quand on débute dans la vie active, c'est précisément à ce moment qu'il convient de mettre en place les premiers investissements qui permettront de la financer.  En effet, le temps est votre allié. Plus vous commencez tôt, moins vous aurez à fournir d'efforts plus tard.

Découvrez dans cet article à destination des jeunes actifs trois pistes à envisager pour préparer votre retraite dès maintenant.

Devenir propriétaire de sa résidence principale

L'achat de la résidence principale est souvent perçu comme un tournant qui amorce le « passage à la vie adulte ». Mais cette étape, très importante en France, à la base de vos finances personnelles, est aussi un levier puissant pour sécuriser votre retraite. En effet, être propriétaire de sa résidence principale à la retraite permet de ne pas avoir un poste de dépense important pour son logement (seuls la taxe foncière et les travaux d'entretien/aménagement seront à payer), ce qui allège fortement les dépenses fixes. Sans crédit ni loyer à payer, les dépenses contraintes chaque mois sont allégées.

De plus, votre bien sur plusieurs dizaines d'années pourrait prendre de la valeur et vous pourriez être amené pour financer votre retraite à le revendre pour acheter un bien plus petit et adapté à votre nouveau mode de vie, ce qui vous permettrait de bénéficier d'une rentrée d'argent. Vous pourriez aussi être amené à le vendre en viager pour continuer à l'occuper tout en touchant des revenus complémentaires, ou bien encore le louer, notamment si vous allez en maison de retraite. La résidence principale est certes un bien qui, pendant toute la durée où vous l'occupez ne rapporte pas d'argent, mais ce n'est pas pour autant un passif. Un bien immobilier peut prendre de la valeur, être revendu ou loué pour générer des revenus complémentaires.

En pratique, pour acheter sa résidence principale jeune, il convient de vous constituer un apport et d'évaluer votre capacité d'emprunt pour souscrire un crédit immobilier. Simulez votre taux d'endettement, votre apport possible, vos charges actuelles. Visez un ratio raisonnable (par exemple ≤ 33 %, selon les standards bancaires).
Ensuite, vous devrez choisir le bien et sa localisation en tenant compte de votre projet de vie. Mais gardez toujours en tête qu'un logement dans une zone dynamique (proximité de transports, services, quartiers en développement) se revend plus facilement ou se loue mieux.

Enfin, vous devrez négocier le financement et notamment les caractéristiques du crédit : taux fixe ou variable, durée, assurance emprunteur : tout compte. Un écart de 0,5 point sur le taux peut coûter beaucoup sur 20 ou 25 ans.
N'oubliez pas de bien anticiper les coûts annexes : travaux, charges de copropriété, impôts fonciers, entretien — ces dépenses doivent pouvoir être assumées.

Attention : il n'est pas obligatoire de posséder sa résidence principale, et dans certains cas, rester locataire et investir le différentiel dans des actifs financiers peut être plus efficace. Tout dépend de votre projet de vie, de vos revenus, de votre capacité à emprunter et de vos objectifs. Il restera néanmoins judicieux d'investir une partie de vos avoirs sur le marché immobilier, par exemple au travers de SCPI.

Mettre en place une stratégie DCA sur un PEA

Le Plan d'Epargne en Actions (PEA) est une qui permet d'investir dans les sociétés européennes tout en bénéficiant d'avantages fiscaux, à savoir une exonération de l'impôt sur les plus-values au-delà de 5 ans de détention du plan. Seuls les prélèvements sociaux (PS) restent dus. Quand on possède un horizon d'investissement de plusieurs dizaines d'années, le PEA est incontournable.

En effet, les actions représentent la classe d'actifs la plus attractive sur le très long terme. Notez aussi que plus votre horizon d'investissement sera long, plus le risque de perte en capital sera faible car la probabilité d'avoir un investissement négatif décroît avec l'augmentation de la durée du placement. De plus, pour éviter d'entrer sur un plus haut, et parce que vous aurez sans doute une épargne à investir dans la durée et non pas en une fois, vous pouvez mettre en place une stratégie DCA (Dollar-Cost Averaging), c'est-à-dire un investissement régulier.

Le DCA permet de :

  • lisser les risques de timing : vous investissez régulièrement, quel que soit le cours, ce qui atténue l'impact des pics ou creux ;
  • profiter des intérêts composés : même des versements modestes, maintenus pendant plusieurs décennies, peuvent générer des rendements significatifs, avec une croissance exponentielle du capital.

En pratique, pour ouvrir un PEA, il convient de choisir une banque ou un courtier en ligne avec des frais compétitifs et une interface simple, qui offre un large choix d'actifs, notamment un large choix d'ETF éligibles au PEA. Vous devrez ensuite définir le montant que vous souhaitez investir sur les marchés financiers et la fréquence à laquelle vous allez investir (par exemple 200 euros tous les mois). Vous pouvez aussi opter pour une stratégie dynamique et investir davantage que le montant fixé quand les marchés sont peu chers (inférieurs à leur moyenne mobile six mois par exemple) et investir moins que le montant fixé quand les marchés sont plus chers (supérieurs à leur moyenne mobile six mois par exemple).
Vous devrez ensuite choisir vos supports, actions européennes, ETF, OPCVM, en faisant attention aux rendements potentiels de ces actifs, aux frais pratiqués, mais aussi à la bonne diversification de votre enveloppe (numéraire, sectorielle, géographique, stratégies, etc.).

Placez un virement récurrent pour investir sans y penser. Vous pourrez éventuellement automatiser entièrement le processus si votre courtier en Bourse vous le permet en mettent en place un plan d'investissement.

Attention, parce que les marchés fluctuent, une à deux fois par an, il sera judicieux de rééquilibrer votre portefeuille pour éviter des déséquilibres trop marqués (part d'actions Vs obligations trop importantes, un secteur d'activité trop représenté, etc.).

Ouvrir une assurance vie multi-supports

L'assurance vie, véritable « couteau suisse » de l'épargne, est une enveloppe flexible, plébiscitée pour sa fiscalité avantageuse et sa polyvalence. Elle est composée d'un fonds euros garanti en capital et de supports en unités de compte pour investir sur les marchés financiers.

L'assurance vie présente de nombreux atouts pour préparer sa retraite : la fiscalité adoucie après 8 ans de détention convient bien à la valorisation d'un capital sur le long terme.

Ainsi, les gains après 8 ans sont taxés à 24,7 % au lieu de la flat tax à 30 % (ou barème de l'impôt sur le revenu (IR) + prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous). Il existe en outre un abattement de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple est également appliqué chaque année sur les gains des rachats, quel que soit le choix d'imposition. Ces avantages fiscaux s'appliquent seulement si l'encours (tous contrats confondus) n'excède pas 150 000 euros pour une personne seule et 300 000 euros pour un couple.

On saluera également la facilité avec l'investisseur peut diversifier son capital entre fonds euros majoritairement investi en obligations et sécurisé et unités de compte à risque mais potentiellement plus rémunératrices qui au travers d'actifs très variés actions, OPCVM, ETF, produits structurés, SCI, SCPI, OPCI, permettent d'investir sur les marchés obligataires, actions, matières premières, immobilier.
Autre avantage de taille : la relative bonne liquidité des UC, il est très facile de faire un rachat partiel rapide et sans décote, même sur des actifs traditionnellement illiquides comme les SCPI ou les fonds de private equity.

Enfin, l'assurance vie permet aussi de bénéficier d'avantages fiscaux à la succession, variables selon l'âge auquel ont été réalisés les versements.

En pratique, pour investir sur un contrat assurance vie multi-supports, il convient de choisir le bon contrat. Pour cela, vous devrez prêter attention :

  • aux frais (droits d'entrée, frais de gestion, frais d'arbitrage, etc.) ;
  • la qualité du fonds en euros (rendement, bonus, absence de frais cachés) ;
  • la gamme d'unités de compte proposées ;
  • la simplicité et la fluidité de l'interface ;
  • éventuellement, la possibilité d'investir en gestion pilotée et l'historique de performance de la gestion sous mandat si cette option vous intéresse.

Ensuite, il conviendra d'adapter l'allocation à votre projet. Au début de votre vie active, privilégiez les unités de compte pour dynamiser la performance. À mesure que vous vous rapprochez de la retraite, basculez vos gains vers la poche sécurisée qu'est le fonds en euros pour limiter les risques.

Pour une épargne indolore et conséquente à la retraite, procédez à des versements réguliers, en automatisant les virements pour ne pas avoir à y penser.

Nous vous rappelons que vous pouvez si besoin effectuer des rachats partiels à n'importe quel moment, sans clôturer le contrat. Mais attention aux conséquences fiscales : les rachats intervenant avant les 8 ans de détention de votre assurance vie seront taxés à 30 % ou au barème de l'IR + PS.

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En fonction de votre appétence au risque, vous pouvez choisir les supports d’investissement qui vous intéressent avec la gestion libre – entre supports garantis (fonds en euros) et supports financiers (supports en unités de compte), ou déléguez la gestion de votre contrat avec la gestion pilotée.

Ce contrat présente un risque de perte en capital

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