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En cas de crise majeure, l’accès aux paiements électroniques peut être compromis. Pour éviter toute difficulté, il est recommandé de conserver une réserve d’argent liquide chez soi. Quel montant faut-il prévoir ?
Les crises imprévues, qu’elles soient technologiques, climatiques ou géopolitiques, peuvent perturber le fonctionnement des systèmes bancaires et rendre les paiements électroniques inaccessibles. En cas de coupure d’électricité, de panne de réseau ou de sabotage, disposer d’une réserve d’argent liquide devient une nécessité. Mais combien faut-il prévoir pour faire face à ces situations ? Voici quelques éléments de réponse.
Pourquoi conserver de l’argent liquide chez soi ?
Une précaution face aux crises
Les pannes de réseau, les sabotages et les cyberattaques peuvent paralyser les systèmes de paiement électroniques, rendant les distributeurs automatiques inutilisables et les terminaux de paiement inopérants. Dans ces situations, l’argent liquide devient une solution essentielle pour garantir l’accès aux biens de première nécessité, comme l’alimentation, l’eau et les médicaments. Avoir une réserve d’espèces permet de maintenir son autonomie financière et d’éviter les complications liées à une interruption prolongée des services bancaires.
Un montant adapté aux besoins quotidiens
Le National Forum on the Payment System (NFPS) recommande de conserver 70 euros par adulte et 30 euros par enfant, soit 200 euros pour une famille de quatre personnes, rapporte Capital . Cette somme permettrait de couvrir les dépenses essentielles pendant trois jours, incluant l’eau potable, la nourriture, les médicaments et les transports. En cas de crise prolongée, il est conseillé d’ajuster cette réserve en fonction des besoins spécifiques du foyer et des éventuelles difficultés d’approvisionnement.
Un complément aux solutions numériques
Bien que les applications bancaires et les transferts numériques soient pratiques, ils restent vulnérables en cas de panne réseau ou de cyberattaque. Une interruption soudaine peut empêcher toute transaction électronique, laissant les consommateurs sans moyen de paiement . Disposer d’une somme en espèces permet de sécuriser ses dépenses immédiates, notamment pour les achats urgents et les services essentiels, sans dépendre des infrastructures numériques.
Quelle somme faut-il toujours avoir chez soi et comment la sécuriser ?
Une somme entre 200 et 500 euros selon la situation
Les experts du NFPS estiment qu’une somme comprise entre 200 et 500 euros est idéale pour faire face aux urgences. Pour une personne seule vivant en milieu urbain, 100 euros peuvent suffire pour couvrir les dépenses essentielles. Un couple devrait prévoir entre 250 et 300 euros, tandis qu’une famille avec enfants ou résidant en zone isolée pourrait nécessiter 500 euros afin de garantir l’accès aux biens de première nécessité sans dépendre des paiements électroniques. Cette somme permet de faire face aux situations d’urgence , telles que les pannes de réseau, les catastrophes naturelles ou les perturbations économiques.
Où et comment conserver cet argent en sécurité ?
Garder de l’ argent liquide chez soi nécessite de prendre des précautions pour éviter les pertes ou les vols. Il est conseillé de diviser la somme en plusieurs endroits discrets afin de limiter les risques. Les cachettes classiques, comme les tiroirs ou les pots de farine, sont à éviter, car elles sont souvent les premières fouillées en cas d’intrusion. Une boîte ignifugée ou un coffre discret constitue une meilleure alternative pour protéger les billets contre les incendies ou les cambriolages. Enfin, privilégier les petites coupures (5, 10, 20 euros) facilite les paiements et évite les difficultés liées à la monnaie en cas de crise.
Anticiper les crises et ajuster ses réserves
Face aux risques locaux et aux évolutions économiques, il est essentiel de réévaluer régulièrement sa réserve financière . Adapter la somme en fonction des besoins spécifiques et des événements imprévus permet de mieux gérer les situations d’urgence. Une approche proactive consiste à ajuster ses liquidités en fonction des fluctuations du marché et des recommandations des experts en gestion de crise. Cette stratégie garantit une meilleure autonomie financière et une réactivité optimale face aux imprévus.
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