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Quatre femmes qui ont changé l’Histoire
information fournie par Le Particulier pour Conso 04/05/2021 à 10:55

Voici quatre femmes au destin exceptionnel entrées dans l’Histoire

Voici quatre femmes au destin exceptionnel entrées dans l’Histoire

Quels sont les points communs entre une reine, une styliste, une sainte et une exploratrice ? Chacune a fait preuve d’une personnalité bien trempée, d’un courage inébranlable et d’une volonté farouche de suivre sa voie. Voici le portrait de quatre femmes qui ont marqué l’Histoire.

Élisabeth II d’Angleterre, un roc à la tête du royaume

La mort du prince Philip a encore une fois mis Élisabeth II sous les projecteurs. Et à nouveau la reine est apparue digne et courageuse. Depuis son accession au trône, le 6 février 1952, suite à la mort de son père, la souveraine a toujours fait face à l’adversité avec un sens inné de la diplomatie et des convenances. Ses sujets lui vouent une grande admiration et une fidélité à toute épreuve.

Elle a aussi su déjouer les pièges de la presse people et conquérir la sympathie du monde entier. Reine depuis 68 ans, elle a réussi à surpasser son illustre ancêtre, la reine Victoria, qui avait régné soixante-quatre années. Son humour, son calme olympien et ses tailleurs colorés en font une icône mondiale. On ne peut souhaiter que longue vie à la reine qui, outre l’Angleterre, règne discrètement sur 16 nations du Commonwealth (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Jamaïque, île Maurice…).

Coco Chanel, l’incarnation de l’élégance à la française

Coco Chanel est née Gabrielle Bonheur Chasnel à Saumur en 1883. Elle passe son enfance dans un orphelinat avant de se rendre à Paris pour devenir cousette. Son surnom de Coco, elle l’a acquis dans ses jeunes années en chantant dans les cafés “Qui qu’a vu Coco sur le Trocadéro?”. En 1910, avec l’aide de son grand amour l’Anglais “Boy” Capel, elle ouvre sa première boutique dédiée aux chapeaux, au mythique 21, rue Cambon. Très vite, elle conquiert le cœur des Parisiennes en ajoutant une touche masculine à ses dessins. Elle veut libérer la femme des corsets et lui redonner de l’élan dans ses mouvements. On lui doit la mode des cheveux courts, des tailleurs en jersey, des pyjamas de plage et de la petite robe noire. Femme insoumise et libre, Coco Chanel a conquis le monde entier et a participé à l’excellence française à l’étranger. En 1921, après les vêtements, Coco Chanel a un autre objectif, celui de créer un parfum unique qu’elle exprime ainsi: “Je suis un artisan de la couture. Je ne veux pas de rose, de muguet, je veux un parfum qui soit artificiel.” Ainsi est né le Chanel N°5, celui qui faisait dire à Marilyn qu’elle dormait habillée d’une goutte de Chanel N°5 et rien d’autre!

Mère Teresa, l’infatigable bienfaitrice

“La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter”, ainsi s’exprimait Teresa née Agnès, en 1910, en Macédoine. À 18 ans, elle rejoint l‘ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame de Lorette en Irlande. L’année suivante, elle part en Inde pour accomplir sa formation religieuse. Le 25 mai 1931, la jeune Agnès prend le nom de Mary-Teresa. Enseignante, puis directrice d’école à Calcutta, elle fonde en 1950 les Missionnaires de la Charité. Les sœurs y consacrent leur vie aux déshérités, partageant leur temps entre soins médicaux, enseignements et prise en charge des mourants. Les missionnaires de la Charité font vœu de pauvreté et étendent leur action aux soins des lépreux. L’approbation accordée par le pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela, puis à Rome et en Tanzanie, et finalement sur tous les continents. Symbole de paix et de charité, Mère Teresa a marqué l’histoire par ses actions et a reçu “au nom des pauvres” le prix Nobel de la paix en 1979. Décédée en 1997, elle a été béatifiée en 2002 par Jean Paul II, puis canonisée en 2013 par le pape François.

Alexandra David-Néel, l’aventure dans le sang

Sa mère rêvait d’un garçon mais c’est Alexandra qui voit le jour en 1869, en région parisienne. Élevée en Belgique par des parents peu affectueux, la future exploratrice se réfugie dans les livres, en particulier ceux de Jules Verne. À 20 ans, elle fugue vers l’Angleterre et l’Italie avec très peu de nourriture pour s’entraîner à de plus longs voyages. Elle commence aussi à écrire, fréquente les intellectuels anarchistes et défend l‘indépendance économique des femmes. Mais justement, Alexandra a besoin d’argent. Alors en 1904, elle demande en mariage Philippe Néel, un timide ingénieur tombé sous son charme. Pendant des années, elle va étudier le bouddhisme et effectuer de courts voyages en Inde. En 1911, Alexandra David-Néel a 43 ans et entame ce grand voyage de 14 ans qui va la rendre célèbre. Elle parcourt la Chine, le Japon et le Tibet et rencontre le 13e Dalaï-Lama. Avec lui, elle réfléchit aux moyens de promouvoir le bouddhisme dans le monde. Pendant tous ses voyages, elle prend des notes et correspond inlassablement avec son mari. C’est dans sa maison de Digne-les-Bains, devenue aujourd’hui un musée qui lui est consacré, qu’Alexandra David-Néel écrit ses mémoires. Une vie qui aura duré 100 ans et qui laisse un témoignage exceptionnel sur un monde qu’à l’époque quasiment personne ne connaissait.

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