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Pourquoi les émissions de survie passionnent autant?
information fournie par Le Particulier pour Conso 31/05/2021 à 08:30

L’après-midi ou en début de soirée, les chaînes comme RMC Découverte et Planète+ font leurs choux gras avec des programmes de téléréalité américaine surfant sur le survivalisme crédit photo : Shutterstock

L’après-midi ou en début de soirée, les chaînes comme RMC Découverte et Planète+ font leurs choux gras avec des programmes de téléréalité américaine surfant sur le survivalisme crédit photo : Shutterstock

Alaska, les derniers trappeurs, Alaska, la ruée vers l’or, Les derniers Alaskiens, Alaska, la dernière frontière ou encore Seuls face à l’Alaska (Mountain Men), ces émissions mettent en scène des personnages américains hauts en couleur vivant de la nature en milieu montagnard particulièrement hostile. Pour les chaînes de télé low-cost, le filon survivaliste semble inépuisable et très rentable. À peine 1.000 euros l’épisode pour une part de marché non négligeable.

Programme à faible coût

Ces programmes sont beaucoup moins chers que les émissions de télé-réalité coproduite par les chaînes comme Retour à l‘instinct primaire , la version française de Naked and Afraid ou deux personnes doivent survivre nues, sans outils ni nourriture pendant 21 jours avant de rallier un point d’extraction ou encore Primal Survivor , l’aventurier de l’extrême où un homme va dans une tribu locale apprendre les rudiments de survie et leurs techniques ancestrales.

Derrière tous ces programmes, la même tendance de fond: l’engouement pour le survivalisme. Ce mouvement consiste à se préparer et à apprendre à survivre à une catastrophe sociale, géopolitique (guerre, invasion d’extraterrestres), sanitaire ou environnementale.

Plus récemment, est apparu le “néosurvivalisme” davantage porté sur une attitude quotidienne plus proche de la nature et sur l‘indépendance par rapport au système économique. Et il n’y a pas que les chaînes de télé qui ont flairé le bon filon. Le magazine Survival , guide de survie en milieu hostile, surfe également sur la tendance. Ce magazine bimestriel est tiré à plus de 30.000 exemplaires, à 7,50 euros l’unité, dont “30% de femmes”, selon Laurent Berrafoto, son rédacteur en chef.

Un salon pour apprendre à survivre

En France , le mouvement a même son salon. Le Salon du survivalisme, le premier du genre en Europe. Il a pour ambition de devenir une référence sur les thèmes de la prévention des risques, de l‘autonomie et de l’ outdoor . On y trouve toutes les facettes d’une philosophie axée sur la résilience en cas de crise, des marchands de couteaux aux stands d’aquaponie (technique de jardinage mêlant élevage de poissons et culture de végétaux hors-sol permettant une indépendance alimentaire) et de construction d’éoliennes en passant par le dernier modèle d’un 4x4 tout-terrain et les stages de survie.

Le mouvement s’éloigne progressivement de la philosophie de départ. Au point que les professionnels du secteur préfèrent désormais parler de prepper , du verbe anglais prepping qui signifie “se préparer”. Les stages de préparation à la survie comme ceux proposés par le CEETS de Denis Tribaudeau ne désemplissent pas. Plus de 500 personnes par an quittent leur petit écran pour venir s’essayer à la survie en milieu hostile.

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