Chez SnapCar, on a fait les calculs. L'an dernier, en moyenne, il fallait attendre environ 5 minutes pour obtenir une voiture dans Paris. Depuis peu, ce temps a presque doublé, pour grimper à 8 ou 9 minutes en moyenne. Yves Weisselberger, le patron du service de voitures avec chauffeur, a identifié le coupable : l'examen imposé depuis la fin de l'année dernière par la loi Grandguillaume aux chauffeurs VTC. Désormais, pour avoir le droit d'exercer, ils n'ont pas trop le choix : soit les chauffeurs qui exerçaient jusqu'alors peuvent se prévaloir de douze mois d'activité, soit ils doivent passer cette épreuve plutôt épineuse, en plus d'un test pratique. Selon Le Monde, entre mai et décembre 2017 (l'examen a été mis en place à cette époque), seulement 1 707 chauffeurs ont été admis sur plus de 12 000 candidats. « 14 % de taux de réussite ! s'emporte Yves Weisselberger. Pourquoi empêcher des gens qui ont envie d'être chauffeurs VTC de le devenir ? »
Depuis décembre, toutefois, les résultats s'améliorent. Sur les sept derniers mois, le taux de réussite est monté à 39 % en Île-de-France, avec des variations de 17 à 73 % selon les centres d'examens. Les postulants ont sans doute amélioré leurs réponses à des questions aussi déroutantes que celle-ci : « Qu'est-ce que l'honorabilité dans votre profession ? » De même, calculette en main, ils ont peut-être un peu mieux résolu l'équation suivante qu'exige...
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