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Violences entre détenus: trois surveillants jugés en 2026
information fournie par AFP 08/08/2025 à 12:27

Trois surveillants pénitentiaires seront jugés en février pour avoir permis, voire encouragé, des violences entre détenus à la prison de Metz-Queuleu ( AFP / GABRIEL BOUYS )

Trois surveillants pénitentiaires seront jugés en février pour avoir permis, voire encouragé, des violences entre détenus à la prison de Metz-Queuleu ( AFP / GABRIEL BOUYS )

Trois surveillants pénitentiaires seront jugés en février pour avoir permis, voire encouragé, des violences entre détenus à la prison de Metz-Queuleu, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.

Le procès se déroulera les 3 et 4 février 2026 devant le tribunal correctionnel de Metz, a indiqué à l'AFP le procureur de la République adjoint, Thomas Bernard, confirmant une information du quotidien Ouest-France.

Quatre hommes sont poursuivis pour violences aggravées pour avoir frappé d'autres détenus entre 2017 et 2018, tandis que leurs gardiens devront répondre de complicité de violences aggravées.

Neuf plaintes ont été déposées en 2018 mais seules six parties civiles se sont constituées pour ce procès, a précisé M. Bernard.

"Les victimes étaient tabassées dans leur cellule mais c'étaient les gardiens qui ouvraient les portes en indiquant les pointeurs", a déclaré à l'AFP Thomas Hellenbrand, avocat d'une des parties civiles.

Les "pointeurs", des personnes poursuivies pour des atteintes sexuelles dans le jargon des prisons, sont fréquemment victimes de violences de la part d'autres détenus.

"Quand je rendais visite à mon client en prison, j'avais l'impression qu'on le torturait", a raconté Me Hellenbrand, précisant que ces passages à tabac se sont produits à trois ou quatre reprises en l'espace d'un ou deux mois dans ce cas précis.

L'avocat s'est dit "scandalisé" par la lenteur de la procédure, avec un procès attendu plus de sept ans après les faits.

"L'enquête était facile à faire dans un milieu clos, on savait qui était de service au moment des faits", a-t-il déclaré. "Face à une défaillance aussi grave de l'administration pénitentiaire, il est honteux que la justice soit aussi défaillante".

"Les détenus sont déjà privés de liberté, ils n'ont pas à être en plus privés de sécurité", a dénoncé l'avocat.

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