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Ventes d'armes américaines et droit humanitaire : Trump révoque une directive demandant des garanties "crédibles" aux pays clients
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/02/2025 à 12:17

Le texte demandait aux pays recevant de l'aide militaire de fournir des garanties "crédibles et fiables" qu'ils respectent les droits humains.

Donald Trump, le 24 février 2025, à Washington DC ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Donald Trump, le 24 février 2025, à Washington DC ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Donald Trump a révoqué une directive de son prédécesseur démocrate qui demandait aux Etats-Unis de s'assurer que leurs armes vendues à l'étranger ne soient pas utilisées en violation du droit humanitaire international, a rapporté lundi 24 février le Washington Post.

L'annulation de la directive, adoptée en février 2024 par Joe Biden en pleine polémique sur l'offensive israélienne à Gaza, a été saluée comme "excellente nouvelle" par le sénateur républicain Jim Risch, président de la commission des Affaires étrangères.

Israël pointé dans un rapport

Le gouvernement précédent, sous pression d'élus démocrates dénonçant l'emploi d'armes américaines par Israël dans la Bande de Gaza, avait demandé aux pays recevant de l'aide militaire de fournir des garanties "crédibles et fiables" qu'ils respectent les droits humains. La directive, connue sous le nom NSM-20, a entrainé la publication d'un rapport controversé en mai 2024, critiquant l'emploi par Israël d'armes américaines sans pour autant suspendre leur envoi.

S'il est "raisonnable d'estimer" qu'Israël a utilisé des armes d'une manière incompatible avec le droit humanitaire international et donc la loi américaine, les Etats-Unis n'ont pas pu parvenir à ce stade à des "conclusions" définitives, faute d'informations suffisantes.

Le rapport avait aussi examiné les envois d'armes en Colombie, en Iraq, au Kenya, au Nigeria, en Somalie et en Ukraine.

La directive à l'origine du rapport a désormais été révoquée, a rapporté le Washington Post, citant "plusieurs" sources proches de l'administration américaine et un mémo du conseiller à la Sécurité nationale, Michael Waltz.

Le sénateur Jim Risch a dénoncé un texte destiné uniquement à satisfaire "la gauche progressiste" et "embarrasser notre allié Israël" et qui "a, au final, réduit la sécurité des Etats-Unis et de ses alliés", ajoutant que désormais "l'Amérique est de retour".

"La seule chose que l'administration Trump fait en éliminant NSM-20 est de signaler aux partenaires des Etats-Unis que le gouvernement ne se préoccupe tout simplement pas de la manière - même illégale ou immorale - dont les armes américaines sont utilisées", a réagi dans le Washington Post Christopher Le Mon, chargé des droits humains au département d'Etat sous Joe Biden.

4 commentaires

  • 25 février 13:02

    corte20250 : vous n'avez pas honte, le passé ne vous suffit pas ?


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