La variole du singe, ou « monkeypox », se répand dans l'Hexagone, avec un pic confirmé de 577 cas au 5 juillet, dont 387 en Île-de-France. Saisie par la Direction générale de la santé, la Haute Autorité de santé a décidé d'actualiser sa stratégie vaccinale face à la progression du virus. Dans son dernier rapport publié vendredi 8 juillet, la HAS recommande désormais la vaccination préventive de toutes les personnes soumises à un risque d'exposition. Par ordre de priorité, les groupes concernés sont les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les personnes trans qui ont des partenaires sexuels multiples, les personnes en situation de prostitution, et tous les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle.
La vaccination n'est pas envisagée, à ce stade, pour le personnel de santé prenant en charge ce type de malades, mais pourrait le devenir au cas par cas. La HAS rappelle aux professionnels du secteur de strictement respecter les mesures d'hygiène habituelles, comme le port d'équipement de protection individuelle, qui rendrait le risque de contamination très faible.
Variole du singe : une étude européenne lève le voile sur les symptômes
Un bénéfice-risque favorable
Pour prendre cette décision, la HAS a consulté les données d'efficacité des vaccins disponibles. Elle a également pris en compte l'avis de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de
... Source LePoint.fr
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