
( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )
Dimanche et ce lundi, seuls deux départements, le Gard et le Vaucluse, sont concernés par une alerte orange en matière de canicule, un nombre qui devrait augmenter au fil de la semaine, selon Météo France.
La France va encore avoir très chaud. La vague de chaleur qui touche le pays va continuer cette semaine, accompagnée d'orages dans les massifs et en Corse. Le pic caniculaire est attendu vendredi dans la plus grande partie du pays, selon Météo-France dimanche 7 août.
Dimanche et ce lundi, seuls deux départements, le Gard et le Vaucluse, sont concernés par une alerte orange en matière de canicule qui prend en compte les effets de la chaleur sur la santé humaine, notamment lorsque les nuits ne fraîchissent pas, a indiqué à l'AFP Christelle Robert, prévisionniste à Météo-France. "Le nombre de départements en vigilance orange devrait augmenter au fil de la semaine" a-t-elle dit.
Côté températures, "ca va chauffer partout, on s'oriente vers un nouveau pic de chaleur qui touchera quasiment toute la France en fin de semaine en commençant par le sud du pays" a-t-elle précisé, les seules régions restant sous 30 degrés en milieu de semaine étant situées le long de la Manche. "Il ne s'agit pas d'une quatrième canicule, c'est la même, qui a commencé le 31 juillet, qui continue", même si dans certaines régions du nord on avait depuis quelques jours un air plus respirable, a souligné la prévisionniste.
La sécheresse historique se poursuit
Ce lundi, les températures vont encore progresser dans le sud-ouest et la basse vallée du Rhône, autour de 35 à 38 degrés en moyenne. Et progressivement cette hausse du mercure se propagera vers le nord jusqu'à la Loire mardi, puis la Bourgogne, l'Ile-de-France et le centre-est jeudi.
Malgré les orages qui se développent ici et là, la sécheresse historique se poursuit sur l'ensemble du pays. Depuis le 17 juillet, l'indice d'humidité des sols est tombé au-dessous de celui enregistré lors des sécheresses historiques de 1976 et de 2003, a rappelé Christelle Robert.
La végétation sèche sur pied constituant un combustible facile, le risque d'incendie augmente. Ainsi dimanche plus de 300 hectares ont brûlé dans le Finistère et le Morbihan. "Le vent de nord-est aide à la propagation" a souligné Christelle Robert.
Depuis le 1er juin, Paris a connu 8 nuits où la température a été supérieure ou égale à 20 degrés contre une seule l'été dernier, 11 en 2020 (pour tout l'été), et 16 aussi bien en 2003 qu'en 1976. Nîmes a déjà connu 40 nuits à ce seuil depuis le 1er juin, contre 30 en 2021, 41 en 2019, 52 en 2003 et 8 en 1976.
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