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USA: Le mari de Nancy Pelosi violemment agressé
information fournie par Reuters 29/10/2022 à 11:30

Le mari de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, violemment agressé lors de l'effraction de leur maison à San Francisco

Le mari de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, violemment agressé lors de l'effraction de leur maison à San Francisco

par Carlos Barria et Kristina Cooke

SAN FRANCISCO (Reuters) - Un homme s'est introduit par effraction tôt vendredi au domicile californien de la présidente de la Chambre américaine des représentants, Nancy Pelosi, demandant à la voir avant d'agresser violemment son époux avec un marteau.

Paul Pelosi, âgé de 82 ans, a été conduit dans un hôpital de San Francisco, où il a subi une intervention afin de soigner une fracture au crâne et des blessures sur son bras droit et ses mains, a annoncé un porte-parole de la Chambre des représentants dans un communiqué.

Selon ses médecins, le mari de Nancy Pelosi devrait se rétablir complètement, était-il ajouté.

Le suspect, David Depape, un homme de 42 ans, a lui aussi été conduit à l'hôpital.

Selon les rapports du bureau du shérif accessibles en ligne, il a été enregistré dans le système informatique de la prison du comté de San Francisco.

Cet enregistrement a pu être fait en son absence, le chef de la police de San Francisco, William Scott, ayant dit à des journalistes que David Depape se trouvait toujours à l'hôpital.

Il est soupçonné de tentative de meurtre, d'agression avec une arme, de maltraitance sur une personne âgée et de cambriolage.

Nancy Pelosi se trouvait à Washington au moment des faits, selon la police du Capitole.

Les autorités tentaient encore d'établir les raisons de l'attaque, dont des policiers envoyés au domicile des Pelosi ont été témoins avant d'y mettre fin, a déclaré William Scott.

Cet incident intervient moins de deux semaines avant les élections de mi-mandat (midterms) au Congrès et fait craindre que d'autres violences n'éclatent avant le 8 novembre.

CNN a rapporté que Paul Pelosi avait téléphoné aux services d'urgences, expliquant à mots couverts la situation dans laquelle il se trouvait, ce qui a poussé son interlocuteur à envoyer les forces de l'ordre à son domicile.

Le porte-parole de Nancy Pelosi a dit dans un communiqué que son époux avait été attaqué par "un homme qui avait eu recours à la force et avait menacé sa vie en demandant à s'entretenir avec la présidente (de la Chambre des représentants)".

Peu de détails concernant le suspect étaient connus.

Une personne utilisant le pseudonyme "daviddepape" a récemment apporté son soutien à l'ancien président américain Donald Trump sur plusieurs sites internet et accordait du crédit aux théories conspirationnistes de la mouvance QAnon.

Dans ces publications, l'utilisateur fait référence à "la pédophilie satanique" et à des stéréotypes antisémites, critique les femmes et les personnes transgenres, et s'élève contre la censure imposée par les entreprises du secteur de la technologie.

Reuters n'a pas été en mesure de confirmer si l'homme arrêté vendredi était l'auteur de ces publications.

Selon William Scott, l'intrus est entré dans la résidence des Pelosi par une porte située à l'arrière de la maison.

Le président américain Joe Biden a téléphoné à Nancy Pelosi pour lui exprimer son soutien, a annoncé la porte-parole de la Maison blanche, Karine Jean-Pierre.

"Toute personne ayant du sens moral doit, clairement et sans ambiguïté, s'opposer à la violence en politique, quelle que soit son orientation politique", a déclaré Joe Biden dans un discours prononcé en Pennsylvanie.

Il a également dit que Nancy Pelosi était partie pour San Francisco pour rejoindre son époux.

Le chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, Kevin McCarth, a également apporté son soutien à Nancy Pelosi.

Le chef de la minorité républicaine au Sénat américain, Mitch McConnell, s'est de son côté dit "horrifié et dégoûté" par l'attaque.

(Avec la contribution de Brendan O'Brien, Jonathan Allen, Doina Chiacu, Rich McKay, Rami Ayyub, Tim Ahmann et Gram Slattery, rédigé par Andy Sullivan et Steve Gorman; version française Camille Raynaud)

2 commentaires

  • 30 octobre 00:35

    Ces dirigeants démocrate sont des papis et mamies, ma foi!


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