Les stocks de pétrole ont enregistré une baisse légèrement plus importante qu'attendu la semaine dernière aux États-Unis, selon des informations publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / BRANDON BELL )
Les réserves commerciales de brut ont chuté d'environ 2 millions de barils lors de la semaine achevée le 2 mai, alors que les analystes s'attendaient à une baisse d'environ 1,9 million de barils, d'après la médiane d'un consensus établie par l'agence Bloomberg.
Au total et hors réserve stratégique, les stocks ont atteint 438,4 millions de barils.
Cette diminution peut être attribuable au niveau d'activité des raffineries américaines, qui a augmenté.
Ces dernières ont utilisé leurs capacités à 89% la semaine passée, contre 88,6% lors de la période précédente, à leur plus haut niveau depuis début janvier.
Une activité plus élevée est de nature à faire baisser les stocks de brut car ceux-ci sont davantage raffinés.
La réserve stratégique a elle aussi gonflé, à 399,1 millions de barils, au plus haut depuis octobre 2022.
En revanche, les stocks de brut au centre de livraison de Cushing (Oklahoma), principal terminal de livraison du WTI aux États-Unis, ont baissé d'environ 700.000 barils.
En outre, les importations de brut vers les Etats-Unis ont augmenté (+10,15%), tandis que les exportations ont très légèrement reflué (-2,79%).
Selon les données de l'EIA, la demande d'essence a reculé de plus de 4%, malgré l'approche de l'été, période où la consommation de carburant est importante.
A la suite de la publication de ce rapport, vers 14H55 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, lâchait 0,63% à 61,76 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, reculait de 0,58% à 58,75 dollars.
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