Twitter a pris la décision de bannir Donald Trump après les violences survenues au Capitole mercredi 6 janvier. Le compte personnel du président sortant des États-Unis, qui dispose toujours du compte officiel @Potus jusqu'au 20 janvier, a été suspendu « de façon permanente » en raison du « risque de nouvelles incitations à la violence ». Une décision qui a reçu un accueil mitigé, y compris de la classe politique française. Notamment à l'extrême gauche. Le député LFI François Ruffin a ainsi dénoncé une « censure numérique ».
« Trump, c'est pas ma tasse de thé, a écrit François Ruffin sur Twitter. Mais la fermeture, désormais définitive, de son compte par Twitter me paraît scandaleuse. » Selon lui, il s'agirait là d'une entrave à la liberté d'expression. « Doit-on déléguer notre liberté d'expression aux géants de la Silicon Valley ? Demain, ce sera pour nous tous, cette censure numérique, et privée. »
Trump accuse Twitter de « museler » la liberté d'expression
De son côté, Donald Trump, privé de son moyen de communication préféré, a réagi à son éviction de Twitter via le compte de la présidence.
Lire aussi Trump banni des réseaux sociaux : « Un discours interdit devient sacré »
« Twitter est allé encore plus loin dans son musellement de la liberté d'expression et, ce soir, les employés de Twitter ont coordonné avec les démocrates et la
...
4 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer