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Transports en commun en Île-de-France : la gauche demande une étude sur l'ouverture à la concurrence
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/02/2023 à 14:54

( AFP / ALAIN JOCARD )

( AFP / ALAIN JOCARD )

La fin du monopole de la RATP sur les bus inquiète, selon les groupes communiste, insoumis, socialiste et écologiste du conseil régional dans un courrier diffusé ce lundi 27 février.

De "vives inquiétudes" avant la fin du monopole de la RATP sur les bus, prévu début 2025. L'opposition de gauche à la présidente LR d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, lui demande de lancer une mission d'information et d'évaluation (MIE) sur l'ouverture à la concurrence des transports en commun franciliens.

La fin du monopole de la RATP sur les bus ainsi que la perspective de l'ouverture progressive à la concurrence du réseau ferré inquiète les élus locaux, les personnels des opérateurs de transport, les associations d'usagers", écrivent dans un courrier diffusé ce lundi 27 février les groupes communiste, insoumis, socialiste et écologiste du conseil régional pour justifier un groupe d'enquête constitué d'élus.

Concrètement, la mise en concurrence du réseau de bus francilien "engendre dès à présent des difficultés sociales et organisationnelles au sein des opérateurs", affirment les élus de gauche pour qui "de nombreux aspects règlementaires, sociaux et techniques ne sont pas réglés à moins de 20 mois du transfert des 19.000 salariés RATP" concernés. Ils soulignent aussi le risque de "télescopage" avec les Jeux olympiques de 2024, qui auront lieu six mois plus tôt.

Sur le calendrier, Valérie Pécresse a dit refuser de "céder au chantage"

Début janvier, le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, avait dit ne pas exclure de décaler cette ouverture à la concurrence, dont le calendrier est défini par une loi de 2009, en cas de risque de perturbation des JO. Tous les syndicats de la Régie sont opposés à la perte de son monopole, d'où la crainte de grèves, outre une possible désorganisation du service.

Mais Valérie Pécresse a depuis réaffirmé son intention de s'en tenir au calendrier initial, refusant de "céder au chantage" vis-à-vis d'une "minorité de personnels". Après avoir mis en concurrence les autobus de grande couronne, IDFM (Ile-de-France Mobilités) a découpé en douze lots l'actuel monopole de la RATP au coeur de la région parisienne.

6 commentaires

  • 27 février 16:23

    Les conducteurs de métro de la RATP se plaignent de la pénibilité du travail !!! Ils ne doivent pas savoir ce que c'est le travail car il y a des tas de métiers plus pénibles que celui là


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