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Tennis, L'affaire Sinner se referme mais le dopage reste au centre de l'attention
information fournie par Reuters 30/04/2025 à 12:27

Open d'Australie

Open d'Australie

par Shrivathsa Sridhar

Alors que Jannik Sinner s'apprête à retrouver la compétition après une suspension de trois mois pour dopage qui a secoué le monde du tennis, les joueurs questionnent les autorités antidopage en quête de conseils pour éviter les contrôles positifs dus par contamination.

L'Italien de 23 ans a conclu un accord avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour une suspension de trois mois, entre le 9 février et le 4 mai, en raison de deux contrôles antidopage positifs au clostébol en mars 2024.

Les instances antidopage avaient accepté les explications du joueur invoquant une contamination par l'intermédiaire d'un membre de son équipe lors de massages.

Son cas et celui d'Iga Swiatek, suspendue un mois en 2024 pour un contrôle positif à la trimétazidine, ont fait craindre à de nombreux joueurs d'être pris par inadvertance dans les mailles du filet.

"Nous avons constaté une augmentation des demandes de conseils et d'assistance de la part des joueurs depuis les affaires très médiatisées, et nous travaillons sur les moyens de faciliter ces démarches", a déclaré l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) à Reuters.

"De nombreuses ressources sont disponibles pour aider à vérifier les compléments alimentaires et les médicaments. Si les joueurs, les entraîneurs et les staffs médicaux ont des questions, ils peuvent nous contacter."

"Nous n'essayons pas de piéger les gens, notre rôle est de protéger le sport et de maintenir des règles du jeu équitables."

Si le cas de Jannik Sinner a incité quelques joueurs à davantage de vigilance à ce sujet, d'autres comme Novak Djokovic ou Nick Kyrgios ont critiqué la manière dont l'affaire a été traitée, estimant que le Transalpin avait bénéficié d'un traitement de faveur.

La légende américaine Serena Williams a relancé le débat avant le retour de Jannik Sinner à Rome la semaine prochaine, en déclarant qu'elle aurait été suspendue 20 ans et privée de ses titres du Grand Chelem si elle avait été contrôlée positive de la même manière.

L'ITIA est restée ferme sur le fait que toutes ses affaires sont traitées sur les faits et les preuves, et non sur le nom, la nationalité ou le classement d'un joueur.

Hormis sa période d'inactivité forcée, le numéro un mondial n'a pas semblé perturbé par le tumulte, remportant l'US Open l'année dernière avant de défendre avec succès son titre à l'Open d'Australie en janvier.

À Rome, il tentera de laisser la saga du dopage derrière lui et de se préparer au mieux pour Roland-Garros, du 25 mai au 8 juin.

Il est pratiquement assuré de rester à la première place de l'ATP jusqu'à Roland Garros puisque ses poursuivants Alexander Zverev et Carlos Alcaraz n'ont pas profité de son absence lors du début de la saison de terre battue.

"Ce ne sera certainement pas facile pour moi. Les premiers matches seront vraiment difficiles", a déclaré Jannik Sinner. "J'espère pouvoir retrouver le rythme et nous verrons ensuite comment ça va se passer."

(Rédigé par Shrivathsa Sridhar à Bangalore, version française Vincent Daheron, édité par Augustin Turpin)

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