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Tempêtes, inondations, récoltes... : les événements climatiques ont coûté cinq milliards d'euros aux assureurs en 2024
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/03/2025 à 08:57

Les tempêtes Kirk et Leslie, des épisodes cévenols, des inondations dans le Nord ou encore des cyclones dans les Outre-mer ont alourdi la note en 2024.

Une rue inondée à Saint-Nicolas-de-Redon, le 1er février 2025. (illustration) ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Une rue inondée à Saint-Nicolas-de-Redon, le 1er février 2025. (illustration) ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Les événements climatiques -tempête, inondations, grêle...- ont coûté cinq milliards d'euros aux assureurs en 2024, a indiqué mercredi 26 mars France Assureurs, qui note un léger recul par rapport à la moyenne 2020-2024 (5,6 milliards). Cette somme reste toutefois bien supérieure à la moyenne des années 1982-1989 (1,5 milliard).

Ce chiffre de cinq milliards d'euros classe 2024 au 9e rang en termes de coûts pour la profession depuis 1982 , date de la création du régime des catastrophes naturelles.

Dans le détail, les tempêtes, la grêle et la neige ont coûté 2,2 milliards d'euros aux assureurs, les catastrophes naturelles ont pesé pour deux milliards et l'assurance récoltes 800 millions.

Les tempêtes comme la grêle sont couvertes dans les contrats dommages des assureurs, tandis que les inondations et les sécheresses dépendent du régime "cat nat". L'État prend alors la moitié des coûts à sa charge permettant de réduire la facture des assureurs.

Trois cyclones en 13 mois

Au cours de l'année 2024, les dommages causés par les tempêtes Kirk et Leslie en octobre, et les épisodes cévenols et méditerranéens se sont élevés à 785 millions d'euros. Les inondations qui ont frappé le Nord et le Pas-de-Calais entre novembre 2023 et janvier 2024 ont eux coûté 430 millions d'euros au total.

Les territoires d'Outre-mer ont été frappés pour leur part, en l'espace de 13 mois, par trois cyclones (Belal en avril 2024 puis Garance en mars 2025 à La Réunion, et le cyclone Chido en décembre à Mayotte) pour un coût cumulé de plus d'un milliard d'euros. Les dégâts causés par Chido à Mayotte représentent à eux seuls 500 millions d'euros.

En assurance habitation, avec une année 2024 la plus pluvieuse et la moins ensoleillée depuis plus de 20 ans sur le territoire métropolitain, la fréquence de dégâts des eaux a connu une hausse de 12% , particulièrement dans les régions avec les plus forts excédents pluviométriques. Ces excédents de pluie génèrent un risque élevé de retrait-gonflement des argiles (RGA), qui fait se fissurer les bâtiments, en cas de forte sécheresse durant l'été 2025, avertit France Assureurs.

En 20 ans, les indemnisations des dégâts des eaux ont plus que doublé (+134%) du fait de la hausse de la fréquence et du coût moyen des sinistres. Elles représentent le premier poste de sinistres en 2024 en assurance habitation.

3 commentaires

  • 26 mars 10:35

    On parle toujours de ce que ça a coûté aux assureurs mais jamais de ce que ça leur a rapporté en primes réévaluées. Le bilan net reste toujours très positif pour eux.


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