L'Iran a salué mercredi la libération sous condition de Mahdieh Esfandiari, étudiante iranienne résidant à Lyon qui avait été placée en détention provisoire plus tôt cette année pour avoir publié des messages anti-israéliens sur les réseaux sociaux, et a ajouté vouloir obtenir sa remise en liberté complète.
Téhéran a accusé la France d'avoir placé en détention Mahdieh Esfandiari de manière arbitraire.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baghaei, a "salué la décision d'un juge français d'ordonner la libération sous condition de Mlle Esfandiari", est-il écrit dans un communiqué du ministère, qui "souligne" qu'il poursuivra ses "efforts jusqu'à ce que cette compatriote iranienne soit complètement remise en liberté et revienne dans sa patrie".
Citant un représentant du ministère iranien des Affaires étrangères, l'agence de presse semi-officielle iranienne Tasnim avait rapporté mardi qu'un échange de prisonniers concernant Mahdieh Esfandiari était en préparation.
Aucune mention n'est faite mercredi dans le communiqué de Téhéran des deux ressortissants français détenus en Iran depuis 2022, Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, qui pourraient être concernés par un échange de prisonniers.
La France a dénoncé à plusieurs reprises la détention jugée "arbitraire" de ces deux ressortissants, condamnés la semaine dernière à de lourdes peines de prison pour des accusations d'"espionnage" et de "complot".
(Bureau de Dubaï)
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