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Taxe sur les billets d'avion : de 9,5 euros pour l'Europe à 120 euros pour la classe affaires, selon le ministre des Transports
information fournie par Boursorama avec Media Services 29/10/2024 à 09:07

Le lobby du secteur a dénoncé les nouvelles taxes prévues dans le budget 2025, craignant la baisse de l'attractivité touristique et "un arrêt brutal à la réindustrialisation de la filière".

( AFP / THIBAUD MORITZ )

( AFP / THIBAUD MORITZ )

L'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion prévue par le gouvernement est "abordable", a estimé lundi 28 octobre le ministre des Transports François Durovray, évoquant les chiffres de 9,5 euros pour les vols en Europe et de 120 euros sur un Paris-New-York en classe affaires.

"Je ne pense pas que, pour les vols en Europe, une taxe à 9,50 euros remette en cause les équilibres. De même que 120 euros sur un Paris-New York en classe affaires, proposé à plusieurs milliers d'euros", a déclaré le ministre dans une interview à La Tribune .

Selon lui, en comparant le prix du billet de train et de certains billets d'avions , "beaucoup de Français ne comprennent pas pourquoi le premier est plus cher que le second dans le cas d'un certain nombre de compagnies low-costs".

"Ce surcoût de 9,50 euros restera absorbable par rapport au prix du billet", a-t-il justifié.

3.000 euros pour les jets d'affaires ?

Interrogé pour savoir si les montants pouvaient aller jusqu'à 3.000 euros par passager pour les jets d'affaires, le ministre a répondu avoir d'"ultimes discussions" afin de "conforter le modèle".

Le lobby du secteur, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), s'est opposé lundi à la mise en place de nouvelles taxes dans le Projet de loi de finances 2025, craignant la baisse de l'attractivité touristique et "un arrêt brutal à la réindustrialisation de la filière".

Quant à la privatisation du groupe ADP (Aéroports de Paris) suspendue en raison du Covid, "à ce stade ce sujet n'est pas sur la table" , a déclaré le ministre. "Le sujet a été fermé au moment du Covid", a-t-il souligné, tout en estimant qu'il était "légitime qu'on se pose la question des participations de l'État dans certaines sociétés".

18 commentaires

  • 29 octobre 11:30

    "beaucoup de Français ne comprennent pas pourquoi le premier est plus cher que le second dans le cas d'un certain nombre de compagnies low-costs"
    Beaucoup de Francais surtout ne comprennent pas pourquoi il faut augmenter le prix du billet d'avion au lieu de baisser le prix du billet du train !


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