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Stock de gaz : "Aujourd’hui'hui on est plutôt relativement serein sur la situation en France", a affirmé Catherine MacGregor
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/09/2022 à 10:26

La directrice générale d'Engie a expliqué que la consommation des Français a baissé "d'environ 4 à 5 %" depuis la guerre en Ukraine. "On voit déjà des signaux de demande où les gens commencent à faire attention, et ça c'est très encourageant", a-t-elle déclaré.

Catherine MacGregor à Paris, le 21 avril 2022.  ( AFP / ERIC PIERMONT )

Catherine MacGregor à Paris, le 21 avril 2022. ( AFP / ERIC PIERMONT )

Invitée sur RTL , vendredi 2 septembre, la directrice générale d'Engie a confirmé que "nous sommes dans une situation de crise exceptionnelle en Europe". "Depuis la guerre en Ukraine, nous avons pris un nombre de mesures très important pour diversifier nos approvisionnements et remplir nos stockages le plus possible. Aujourd'hui nous sommes relativement sereins sur la situation du gaz en France", a affirmé Catherine MacGregor.

La dirigeante de l'énergéticien a estimé que la consommation de gaz des particuliers en France a baissé "d'environ 4 à 5 %" depuis la guerre en Ukraine. Selon elle, "chaque geste compte" . "Un degré de chauffage en moins, on estime que ça pourrait réduire la consommation d'environ 7 %, c'est significatif. Plus on peut conserver le gaz, plus on aura une situation meilleure pour l'hiver prochain".

"Continuer à cibler les aides"

"On voit déjà des signaux de demande où les gens commencent à faire attention, et ça c'est très encourageant", a déclaré Catherine MacGregor. Elle a toutefois appelé les pouvoirs publics "à continuer à cibler les aides , en particulier auprès de nos clients précaires". La dirigeante n'a pas précisé les périodes exactes de comparaison pour cette baisse de consommation.

Graphique expliquant les différentes méthodes pour stocker du gaz ( AFP /  )

Graphique expliquant les différentes méthodes pour stocker du gaz ( AFP / )

Concernant les entreprises, elle a également observé une baisse de la demande, parfois dictée par la nécessité de sauvegarder l'entreprise: "un certain montant de cette baisse, c'est parce que les industries font plus attention et puis on commence à voir des entreprises qui sont affectées et qui ferment leurs moyens de production, c'est évidemment un sujet d'inquiétude", a déclaré la patronne du premier fournisseur de gaz en France, alors que certains industriels, notamment du secteur verrier très gourmand en énergie, ont annoncé des arrêts de production.

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8 commentaires

  • 04 septembre 16:51

    Gazprom : le bénéfice net s'envole à 28 milliards d'euros en 2021 ... x 13 sur 2020 Le géant gazier russe a vu ses bénéfices exploser durant les six premiers mois de 2022 ... soit 41,6 milliards d'euros ... normalement on peut s attendre à un benefice x 39 sur 2020 ... plus le russe brule son gaz plus les prix explosent sur le marché européen ... prix qui oscille desormais entre x 10 et x 15 sur le prix des années 2010 2020 ...


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