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Soupçons d'ingérences étrangères : le Parlement européen appelle les eurodéputés à la vigilance et veut déraciner les opérations d'influences, notamment russes et chinoises
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/04/2024 à 15:03

Les eurodéputés ont voté pour appeler à "mener immédiatement une enquête interne approfondie afin d'évaluer tous les cas possibles d'ingérence étrangère de la part de la Russie et d'autres pays au Parlement européen".

( AFP / FREDERICK FLORIN )

( AFP / FREDERICK FLORIN )

Alors qu'un réseau d'influence financé par Moscou a été mis au jour au Parlement européen et que des soupçons se portent également sur Pékin, l'institution a appelé jeudi 25 avril à la vigilance et à la fermeté face aux ingérences étrangères, à quelques semaines des élections européennes (6 au 9 juin).

Ainsi, l'assistant de la tête de liste du parti d'extrême droite allemand AfD aux élections, soupçonné d'espionnage en faveur de Pékin, a été arrêté mardi. "Compte tenu de la gravité des révélations", le Parlement a suspendu l'assistant parlementaire. La tête de liste AfD, Maximilian Krah, est en outre visé par des enquêtes préliminaires pour soupçons de financements russes et chinois , menées par le parquet de Dresde en Allemagne. Dans une résolution -non contraignante-, adoptée à une écrasante majorité (429 voix pour, 27 contre), les eurodéputés demandent à l'AfD de "déclarer immédiatement et publiquement ses liens financiers avec le Kremlin"

Plus globalement, ils appellent à "mener immédiatement une enquête interne approfondie afin d'évaluer tous les cas possibles d'ingérence étrangère de la part de la Russie et d'autres pays au Parlement européen" et à y apporter "la réponse la plus ferme".

Qatargate, Russiagate, Chinagate...

La résolution invite à renforcer la sécurité interne au Parlement et suggère une formation obligatoire pour les eurodéputés et leurs équipes afin de les sensibiliser "à leur statut de cible potentielle".

"Pendant très longtemps, un certain nombre de parlementaires refusait d'admettre le fait que nous étions une cible ", a souligné l'eurodéputée française Nathalie Loiseau (Renew, libéraux) lors d'un point presse. "Entre le Qatargate, les différents Russiagates et maintenant le Chinagate, on voit que c'est une réalité".

Cette semaine, le groupe des Verts au Parlement européen a réclamé à l'institution d'accélérer son enquête sur les liens entre les députés européens et les puissances étrangères. Ils ont réclamé que des résultats préliminaires soient publiés avant les élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin.

"Les citoyens voteront pour le Parlement européen dans moins de 7 semaines. Ils doivent être sûrs à 100 % que les candidats aux élections travaillent démocratiquement pour l'Europe -et non pour la Russie, la Chine ou un autre régime autoritaire", a souligné le Néerlandais Bas Eickhout, une des deux têtes de liste des Verts européens.

3 commentaires

  • 25 avril 15:36

    Et Meyer Habib, il bosse pour qui ?


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