Le gouvernement avait d'abord envisagé de raccourcir la durée des concessions, mais le Conseil d'État s'y est opposé.

Bruno Le Maire à Paris, le 30 août 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a confirmé mardi 12 septembre que le gouvernement allait mettre en œuvre une taxe sur les profits des sociétés gestionnaires d'autoroutes.
"Je vous confirme que nous mettrons en place une taxation pour éviter les surprofits qui ont été faits par les sociétés d'autoroutes" , a-t-il expliqué sur LCI . Interrogé sur le montant de cette taxe, Bruno Le Maire a indiquer être "en train d'évaluer les modalités".
"Nous avons bien vu que les profits des sociétés d'autoroutes ont été bien plus élevés que prévu , a continué le ministre. Nous avons étudié deux voies : la première était de raccourcir la durée de concession. Le Conseil d'État nous a dit que ce n'était pas possible."
"Aucun impact sur les péages"
Le gouvernement s'est donc tourné vers la taxation. Une piste envisagée depuis plusieurs mois, et qui ne concernerait pas seulement les autoroutes. Une telle taxe sera possible "que si toutes les autres sociétés concessionnaires sont également taxées : les barrages hydroélectriques sont des concessions, l'aéroport de Paris est une concession ", avait expliqué en juin Bruno Le Maire.
Fin août, le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, avait promis que cette taxe n'aura "aucun impact" sur les péages.
"Les péages sont prévus par des contrats de long terme" entre les sociétés et l'État et "s'il y a une taxe, ça n'a aucun impact sur les péages" et permettra de "préserver le pouvoir d'achat" des automobilistes, avait-il détaillé.
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