
L’immobilier de bureaux résiste à l’essor du télétravail par le développement de nouveaux modes d'utilisation et de partage des espaces. (© Freepik)
La rentabilité de l’immobilier professionnel n'a pas baissé malgré les effets de la crise sanitaire. Mais une présentation flatteuse de la performance ne doit pas tromper l'épargnant.
Le rendement moyen des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) a surpris, en mettant fin à sa baisse modérée, mais récurrente depuis plusieurs années.
Après 4,4% en 2019, et 4,18% en 2020, il a rebondi à 4,45% en 2021 selon l’Association des professionnels du secteur (Aspim). La chute des rendements redoutée avec la crise sanitaire n'a donc pas eu lieu. La collecte s'est élevée à 7,4 milliards d'euros en 2021.
Les SCPI investissent dans de l’immobilier d’entreprise qu’elles gèrent et dont elles redistribuent les loyers à leurs souscripteurs. Elles acquièrent surtout des immeubles de bureaux, mais aussi des commerces, des entrepôts, des hôtels, des cliniques ou même des logements. La détention des biens est mutualisée, et l’épargnant est libéré des soucis de la gestion et des relations avec les locataires. L’achat de parts de SCPI est accessible à partir de quelques centaines d’euros – un ticket d’entrée bien moins élevé que l’immobilier en direct (voir tableau).
Harmonisation nécessaireCe rendement affiché représente le ratio du montant des dividendes divisé par la valeur de part de la SCPI. Si les loyers, versés en dividendes, sont bien compris de l'épargnant, la valeur de part, qui est calculée à partir de la valeur du patrimoine immobilier de la SCPI, est, elle, évaluée «à dire d'expert», avec une marge d'appréciation autorisée de +10 à -10%, soit une
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