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Santé: les longues maladies épargnées par la baisse des remboursements, assure la ministre de la Santé
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/11/2024 à 12:02

"Les 13 millions de Français qui sont en longue maladie continueront d'avoir des soins gratuits et des médicaments gratuits", a promis Geneviève Darrieussecq.

Geneviève Darrieussecq à Paris, le 13 novembre 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Geneviève Darrieussecq à Paris, le 13 novembre 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Les Français en longue maladie ne seront pas concernés par la baisse des remboursements des consultations médicales et des médicaments voulue par le gouvernement pour faire des économies, a assuré jeudi 21 novembre la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, sur RTL .

Cette semaine, la ministre a annoncé une baisse du taux de remboursement des médicaments par la Sécurité sociale de 5% l'an prochain, tout comme de la prise en charge des consultations médicales. "Ca concerne tous les médicaments, sauf ceux qui sont, aujourd'hui, pris en charge à 100% par l'assurance maladie", a-t-elle détaillé sur RTL . "Ce sont des médicaments, en fait, très onéreux, bien souvent, réservés à des maladies graves, des médicaments souvent innovants aussi", comme les traitements contre le cancer, a-t-elle précisé.

De même, les consultations moins bien remboursées "ne concerneront pas tous les Français". "C'est-à-dire que les 13 millions de Français qui sont en longue maladie continueront d'avoir des soins gratuits et des médicaments gratuits ", a assuré Geneveiève Darrieussecq.

Augmentation des mutuelles

Pour les autres, les complémentaires de santé ont déjà prévenu que ces transferts se traduiraient par une augmentation des cotisations demandées aux assurés . "Je leur demande (aux mutuelles, ndlr) de trouver un équilibre qui soit acceptable afin que nous puissions tout simplement continuer de protéger les Français", a dit la ministre, reconnaissant que le gouvernement ne pourrait pas les empêcher d'augmenter leurs tarifs.

Autre piste d'économie, évoquée dans le Parisien jeudi par le ministre de l'Economie, Antoine Armand : durcir les règles du transport sanitaire en taxi , qui coûte 3 milliards par an à l'assurance maladie. "Je pense qu'il faut que là aussi, nous soyons dans la rationalité, qu'il puisse y avoir des déplacements partagés par exemple, une convention" avec l'assurance maladie, a estimé la ministre, évoquant une "augmentation vertigineuse" de ces dépenses.

Interrogées sur les risques de pénuries de médicaments, qui s'aggravent d'année en année dans le pays, Geneviève Darrieussecq a rappelé que des mesures ont été prises "pour essayer de les limiter".

"Nous faisons tout pour qu'il n'y en ait pas", a-t-elle assuré, sans pouvoir toutefois le promettre.

2 commentaires

  • 21 novembre 13:48

    Un pays et "36 systèmes" différents. C'est certain le pays va devenir de plus en plus difficile à gérer.


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