
Rishi Sunak et Jeremy Hunt ont cherché à rassurer pour effacer le chaos provoqué par Liz Truss et Kwasi Kwarteng. (© AFP)
Le gouvernement de Rishi Sunak a adopté des mesures combinant hausses d'impôts et réduction des dépenses.
Le chancelier de l’Échiquier, Jeremy Hunt, avait prévenu les Britanniques que «des décisions très difficiles » allaient être prises. C’est désormais chose faite.
La «Déclaration d’automne» qu’il a présentée au parlement le 17 novembre tourne la page du gouvernement éphémère de Liz Truss, prenant le contre-pied des mesures onéreuses qui avaient affolé les marchés en risquant de mettre en péril les finances publiques du royaume (Le Revenu n°1706). Le nouveau budget affiche trois priorités : «stabilité, croissance et services publics».
La stabilité étant la plus urgente, un resserrement budgétaire de 55 milliards de livres sterling est prévu à l’horizon de 2027-2028, dont 25 milliards proviendront de hausses d’impôts et 30 milliards de baisses de dépenses.
Sur le premier volet, les groupes énergétiques qui ont engrangé des profits colossaux depuis la guerre en Ukraine seront mis à contribution, mais également les ménages, avec une augmentation de la pression fiscale pour les plus aisés et l’instauration d’une taxe sur les véhicules électriques. Concernant les mesures d’économies, tous les ministères sont concernés, à l’exception de la Santé et de l’Éducation, qui voient leur enveloppe augmenter.
Épargner les plus modestesAvec ce budget de rigueur, la pression fiscale au Royaume-Uni devrait s’élever à 37,1% du PIB d'ici 2028 (contre
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