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Retraites : pour Philippe Martinez, "l'ego surdimensionné" d'Emmanuel Macron fait planer le "risque" du RN à l'Elysée
information fournie par Boursorama avec Media Services 07/02/2023 à 12:21

Le leader syndical appelle le chef de l'Etat à "écouter le peuple".

Philippe Martinez, le 31 janvier 2023, à Paris ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Philippe Martinez, le 31 janvier 2023, à Paris ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Au matin d'une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a dénoncé "l'ego surdimensionné" d'Emmanuel Macron, accusé par le leader syndical de vouloir faire passer le projet de loi à tout prix avec le risque que le RN "prenne l'Elysée" en 2027.

"On a à faire à un président de la République, parce que c'est lui qui est au coeur de tout ça, qui veut par ego surdimensionné montrer que lui, il est capable de faire passer une réforme. Quel que soit l'avis de l'opinion publique, quel que soit l'avis des citoyens et c'est dangereux de raisonner comme ça", a déclaré Philippe Martinez sur RTL à l'occasion de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

"Le président de la République joue avec le feu", a affirmé le N.1 de la CGT. Il a appelé l'exécutif et les députés qui ont commencé lundi l'examen du texte à l'Assemblée nationale à "écouter le peuple" au risque d'aller au devant de déconvenues démocratiques.

"Si on est élu, une fois qu'on est élu, on fait ce qu'on veut et on écoute plus, forcément, il ne faut pas s'étonner premièrement, de l'abstention et puis du risque que dans quelques années, pas si longtemps que ça, ça soit le Rassemblement national qui prenne les clés d'Élysée", a fait valoir M. Martinez.

"Faut-il la violence pour se faire entendre?", demande Laurent Berger

Dans une interview au journal La Croix mardi, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a également enjoint l'exécutif à écouter le mouvement social. "Le 31 janvier, 1,27 million de personnes ont refusé pacifiquement la réforme dans la rue. Quelle serait la perspective si elles ne recevaient pas de réponse ? Faut-il l’outrance, la violence et la hargne pour se faire entendre ?" a-t-il interrogé en faisant référence au mouvement des gilets jaunes.

"Ce n’est pas une menace (je me battrai pour rester dans un cadre respectueux), mais on ne peut répondre à cette tension sociale que par l’exercice démocratique du pouvoir. Cela passe aussi par l’écoute de la société", a-t-il mis en avant.

18 commentaires

  • 07 février 17:30

    Les paresseux dans la rue, mais il y en a de moins en moins car tout le monde a besoin de travailler et il y a d'autres plaisirs dans la vie que d'être en retraite !


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