
Rennes : le plan Beye
Le mois de janvier est sur le point de se terminer et le Stade rennais a déjà nommé son troisième entraîneur de la saison. Habib Beye a succédé à Jorge Sampaoli, pour tenter de réveiller un club à l'envers et de le maintenir en Ligue 1. La première expérience sur un banc de l'élite pour l'ancien du Red Star, qui désire montrer qu'il peut être à la hauteur de ce costume.
En quelques heures à peine, Habib Beye est passé d’une soirée Ligue des champions à la réalité du terrain et d’un club qui a lancé son opération maintien. Dans les tribunes de la MHP Arena, où il campait son rôle habituel de consultant pour Canal + lors de Stuttgart-PSG, l’ancien joueur de 47 ans savait déjà qu’il avait de bonnes chances de changer de costume le lendemain, pour devenir le nouvel entraîneur du Stade rennais. Tout est allé très vite pour Beye et le club breton, qui a vu le coach débarquer à la gare le jeudi midi pendant qu’il définissait de son côté les modalités de la fin de sa collaboration avec Jorge Sampaoli, dont le passage en Bretagne aura été express et raté (2 mois et demi, 10 matchs, 7 défaites, dont une élimination piteuse contre Troyes en Coupe de France). Le quadragénaire met les pieds dans l’eau, dans une ville marquée par des inondations historiques, et les mains dans le cambouis au sein d’un club en position de barragiste à l’aube de la 20 e journée de Ligue 1. La mission est périlleuse, mais le jeune technicien attendait cette opportunité depuis déjà trop longtemps
Cette fois, c’est la bonne
Il a donc quitté sa tenue trois pièces et sa cravate contre un survêtement aux couleurs de son nouveau club, ce vendredi midi, au moment d’être présenté à la presse au Roazhon Park, où il fera ses débuts sur un banc de L1 contre Strasbourg dimanche et où il avait lancé sa carrière de joueur en août 1998, avec le Racing. Un clin d’œil que le principal intéressé voit comme un «signe positif » et la preuve qu’il se trouve « au bon endroit au bon moment ». Beye aurait pu prononcer la même phrase quelques mois plus tôt, lui qui avait connu deux rendez-vous manqués avec le SRFC. Olivier Cloarec avait soufflé son nom à la famille Pinault après le départ soudain de Bruno Genesio en novembre 2023, mais l’actionnaire avait imposé le retour de Julien Stéphan, auquel le même Beye avait failli succéder cet automne, avant que les dirigeants bretons optent pour Sampaoli.…
Par Clément Gavard pour SOFOOT.com
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