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Réforme des retraites : la génération née en 1961 sera la première concernée, annonce Elisabeth Borne
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/12/2022 à 12:12

( AFP / THOMAS SAMSON )

( AFP / THOMAS SAMSON )

Dans une interview accordée au Parisien , la Première ministre Elisabeth Borne a dessiné les contours de la réforme des retraites, qui sera présentée jeudi 15 décembre. Les travailleurs nés en 1961 seront les premiers à vivre les effets de cette nouveauté.

Elisabeth Borne a exposé les grandes lignes de la réforme des retraites, dans un entretien avec Le Parisien , publié jeudi 1er décembre.

Le projet de réforme sera officiellement présenté avant les fêtes de fin d'année, jeudi 15 décembre : "Nous tiendrons le calendrier et la présentation de la réforme aura lieu avant les vacances de Noël, comme prévu", a-t-elle affirmé.

Parmi les éléments à retenir, figure l'application de la réforme, qui se fera "à partir de l'été 2023, en commençant par ceux nés "au deuxième semestre 1961", et qu'un "report progressif" à "65 ans d'ici 2031" permettrait "de ramener le système à l'équilibre dans les dix ans".

Il ne s'agit pas de tout changer "du jour au lendemain", affirme Borne

Toutefois, la cheffe du gouvernement affirme qu'il ne s'agit pas d'un changement brutal : "Attention, il ne s’agit pas de dire que du jour au lendemain : on passe de 62 à 64 ou 65 ans". a-t-elle expliqué. "Les personnes concernées nées en 1961, travailleront quelques mois de plus avant de pouvoir atteindre l’âge légal de départ en retraite", a-t-elle développé.

Elisabeth Borne a également abordé la question du report de l'âge légal de départ à la retraite. Si elle réaffirme que l'engagement porté dans la campagne sur un départ à 65 ans, la cheffe du gouvernement admet ne pas être radicalement fermée à un report à 64 ans, à condition qu'il implique un allongement de la durée de cotisation.

"S’il y a un autre chemin proposé par les organisations syndicales et patronales qui permette d’atteindre le même résultat, on l’étudiera", a-t-elle assuré au Parisien.

Elisabeth Borne exclut d'emblée "de baisser le montant des retraites ou d'alourdir le coût du travail par des cotisations supplémentaires". La cheffe du gouvernement s'engage néanmoins à maintenir "l'âge d'annulation de la décote" à 67 ans comme aujourd'hui, ainsi que "le système des carrières longues" aussi défendu par les syndicats.

Les syndicats possiblement mobilisés en janvier 2023

Au-delà de ces annonces, aucun document de travail n'a pour l'heure été diffusé aux partenaires sociaux, contrairement aux deux premiers cycles de concertation. Un "support de discussion" a bien été "projeté, mais on ne nous l'a pas donné", précise à l'AFP Jean-Christophe Repon, vice-président de la fédération des artisans. Il observe aussi que "c'est la première fois" qu'un tel document ne leur est pas fourni.

Contacté, le ministère du Travail assure qu'un document de ce type sera bien versé au débat, sans préciser quand. Un signe de la prudence de l'exécutif, alors que les dix autres bilatérales sont toutes regroupées les 7, 8 et 9 décembre, selon les négociateurs contactés par l'AFP.

Ce calendrier permet d'enjamber deux écueils : l'intersyndicale du 5, au siège de la FSU, où la question d'une date de mobilisation en janvier sera sans doute évoquée, mais aussi les élections professionnelles dans la fonction publique, qui ont débuté jeudi et s'achèveront le 8.

Une fois passés les rendez-vous avec les syndicats, la Première ministre Elisabeth Borne dévoilera ses arbitrages dans le courant de la deuxième semaine de décembre. Juste avant les vacances de Noël, période peu propice à la mobilisation des salariés.

29 commentaires

  • 02 décembre 14:47

    le role des pauvres c est d etre encore plus pauvre ... et des riches d etre encore plus riches ... Le président des ultra-richesChronique du mépris de classe dans la politique d'Emmanuel Macron ... Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot


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